L’élue du territoire de Bolomba, dans la province de l’Equateur, Néné Mainzana Mapoko, revient de Bakou où elle a participé aux travaux sur le changement climatique.
L’on se rappelle que dans son intervention à la tribune de cette conférence des Nations-Unies sur les effets du réchauffement climatique, la députée nationale et cadre du Mouvement de libération du Congo, y a lancé un message fort aux parlementaire des pays pollueurs les invitant à faire respecter leurs engagements en matière des finances climatiques.
La vice-présidente du réseau des parlementaires africains sur le changement climatique a apporté son appui aux efforts de notre continent en indiquant que les parlementaires ont la mission de légiférer des lois dans la lutte contre le changement climatique susceptibles de permettre la réduction des effets néfastes envers les communautés locales et les peuples autochtones.
A ce sujet, elle a fait savoir que les parlementaires africains se sont engagés à élaborer des plans locaux, territoriaux et d’autres outils sectoriels pour la mise en œuvre efficace et le suivi des engagements internationaux pris par nos différents pays.
S’exprimant au nom de la République démocratique du Congo, pays solution, l’élue de Bolomba qui est membre de la commission environnement, ressources naturelles, tourisme et développement durable de l’Assemblée nationale, a souligné des impacts néfastes subis par son pays suite aux inondations causées par les pluies torrentielles, la sécheresse, à telle enseigne que la province de l’Equateur considérée comme la plus grande zone humide, a curieusement connu la sécheresse.
Citant l’exemple du territoire de Bolomba, la députée nationale a noté que la population parcourait de longues distances à pied pour aller chercher de l’eau suite aux tarissements des rivières. A cet effet, Nene Mainzana a appelé à la solidarité des parlementaires, surtout les parlementaires des pays pollueurs afin qu’ils les poussent à respecter leurs engagements en matière des finances climatiques. A son avis, les promesses faites par les uns et les autres sans lendemain, ne résoudront pas du tout la question relative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
De nouveau au service de la nation
Immédiatement après son retour au pays, la députée nationale Mainzana a repris son siège dans l’Hémicycle du Palais du peuple pour assister et réfléchir sur des questions liées à la vie nationale. A chaque plénière, elle ne cesse donc de prendre la parole pour donner son avis sur les débats à l’ordre du jour.
Pour les observateurs, cette élue du territoire de Bolomba vaut de loin mieux que nombre de ses collègues du Grand Equateur qui passent leur temps sur des préoccupations qui ne cadrent pas du tout avec le mandat leur donné par les électeurs.
Miroir Politique