Bien que la lutte contre les antivaleurs qui ont longtemps gangréné l’économie congolaise ait atteint une vitesse de croisière, l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete, continue la sensibilisation de toutes les couches sociales à cette lutte pour leur faire comprendre le bien-fondé.
C’est dans ce cadre précis que le nouveau bâtiment de l’Inspection générale des Finances a reçu la visite guidée des élèves du Lycée Technique Bolingani de la commune de Kintambo à Kinshasa le vendredi 22 novembre 2024. Au total, 126 Lycéennes de la 3ème et 4ème des Humanités option commerciale-gestion financière ont été sensibilisées sur des questions de lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Ces élèves ont été informés du travail de l’IGF tour à tour par l’Inspecteur général des Finances Chef de Brigade des recettes fiscales, Nicolas Muhiya qui leur a expliqué la procédure de contrôle des finances publiques en mettant l’accent sur les textes légaux, notamment le règlement sur la comptabilité publique et la LOFIP.
Pour sa part, l’Inpecteur général des Finances-Chef de brigade Dépenses publiques, Albert Lutete s’est appesanti sur les contours de la gestion prévisionnelle, notamment l’établissement du plan de trésorerie, l’une des exigences de l’Inspection générale des finances dans l’encadrement des entreprises et établissements publics, ainsi que dans la patrouille financière.
De son côté, Jules Alingete, l’Inspecteur général des Finances chef de service a exhorté ces futures gestionnaires de la chose publique à intérioriser l’implémentation de la bonne gouvernance, et à ne pas s’inscrire dans la logique des antivaleurs dans la gestion publique.
Intégration des jeunes dans la lutte contre la corruption
A cette occasion, le numéro un de l’IGF a fait savoir que les Nations-unies ont décrété 2024-2025 l’année de l’intégration des jeunes dans la lutte contre la corruption, et demandé aux institutions de contrôle des finances publiques de tout faire pour les sensibiliser.
«Je dois vous informer que les Nations unies ont décrété 2024-2025, année de l’intégration de la jeunesse dans la lutte contre la corruption. Les institutions de contrôle doivent tout faire pour sensibiliser la jeunesse au niveau des écoles et des universités sur des questions de lutte contre la corruption afin de réduire le degré de la corruption dans notre pays et cela doit passer par la formation et l’éducation», a déclaré le responsable de l’IGF.
Et d’ajouter: «Nous leur avons parlé de la lutte contre la corruption, l’implémentation de la bonne gouvernance et le refus de la corruption. Pour que lorsqu’elles vont gérer demain, les fonds publics qu’elles développent des valeurs telles que l’intégrité, les valeurs morales, la respectabilité des fonds publics pour permettre au pays d’aller de l’avant.
C’est un investissement que nous faisons au niveau de la jeunesse pour que demain, nous ayons des cadres compétents et intègres qui puissent changer la gouvernance de notre pays », a-t-il conclu.
La révérende sœur Marie-Chantal Tsimba, Directrice des Études du Lycée Technique Bolingani a exprimé leur gratitude pour l’accueil réservé à ses élèves par l’IGF.
«Nous sommes très reconnaissants de la formation que l’IGF vient de donner à nos enfants. Nous pensons que cette jeunesse c’est l’avenir du pays, elles ont l’ambition de gérer, c’est comme ça que nous apprécions le travail de l’IGF, voilà pourquoi dès le bas âge nous voulons que nos élèves puissent s’imprégner de cet esprit-là», a-t-elle fait savoir.
Les bénéficiaires de cette sensibilisation ont, à leur tour, remercié l’Inspection générale des finances à travers son numéro un Jules Alingete Key et affirment avoir pris l’engagement d’appliquer à la lettre ses conseils une fois qu’elles seront gestionnaires publiques dans le futur.
C’est dire que la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics ainsi que l’encadrement des entreprises et établissements publics devraient être expliqués à tout citoyen congolais.
Miroir Politique