Grâce au renforcement des capacités de ses inspecteurs en l’éthique professionnelle, l’Inspection générale des Finances –IGF- est plus que jamais déterminée à contribuer non seulement à l’assainissement des publiques de notre pays en prônant les valeurs de la bonne gouvernance, mais aussi et surtout à dénicher tous ces maffieux qui travaillent sur le sol congolais pour leurs bénéfices, tout en ignorant les intérêts de la République démocratique du Congo.
A la Direction générale des Impôts-DGI-, l’on se félicite des performances dans la mobilisation des recettes que réalise au terme de chaque exercice, cette régie financière. Cependant, l’on ignore que malgré les efforts déployés pour collecter des impôts auprès des redevables, beaucoup d’entre ces derniers se dissimulent, croyant passer chaque année entre les mailles du filet. La haute hiérarchie a bien compris que beaucoup de données lui échappent. C’est ainsi qu’elle avait sollicité le concours de l’Inspection générale des finances pour une enquête de grande ampleur dans tous les services de la Direction générale des Impôts.

Au terme de cette enquête menée sans passion selon les règles en la matière, l’Inspection générale des finances est parvenue à mettre au grand jour ce qui se cachait depuis des années. En effet, des milliers d’entreprises répertoriées à la Direction générale des Impôts comme tombées en faillite, continuaient toujours d’exister dans les circuits bancaires. Une situation qui freine la mobilisation des recettes fiscales du pays.
Cette communication est très bonne mais on peut y ajouter
<< Une augmentation de près de 30% des recettes fiscales attendue au courant de l’année 2025 >>
Des milliers d’entreprises inconnues à la DGI
Pour tirer cette situation au clair, l’IGF a mené des investigations approfondies dans les bases de données des banques commerciales. Les résultats sont accablants: 11038 sociétés, déclarées en cessation d’activité ou considérées comme inactives, sont en réalité opérationnelles, avec des comptes bancaires bien fournis. Ces entreprises, désormais recensées avec leurs coordonnées mises à jour, seront réintégrées dans le circuit fiscal.
Autre découverte alarmante: 935 entreprises actives sur le plan bancaire fonctionnent sans numéro d’impôt et échappent totalement à l’administration fiscale. Ces structures qui opèrent en toute opacité, devront désormais être soumises aux obligations fiscales en vigueur.
Ces révélations marquent une avancée majeure dans la lutte contre l’évasion fiscale et la fraude en République démocratique du Congo. Grâce à cette collaboration entre l’IGF et la DGI, l’État congolais espère renforcer significativement la collecte des recettes fiscales et assainir l’environnement économique du pays.
Notons que cette action s’inscrit dans cadre des efforts de redressement économique et de gouvernance exemplaire prônés par le chef de l’état. De même, le coup de filet ainsi opéré confirme la volonté des autorités d’accroître la transparence financière et de lutter contre les irrégularités qui privent le trésor public des ressources essentielles pour la bonne exécution des actions inscrites dans le programme du gouvernement.