Le jeudi 24 avril 2025, dans la soirée, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a apporté un éclairage sur des informations cruciales relatives aux avancées réalisées en rapport avec le cessez-le-feu et le dialogue pour la paix dans la partie Est de notre pays.
Ainsi, au cours d’un briefing de presse co-animé avec Guy Loando, ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, il a expliqué les engagements de Kinshasa et de l’AFC-M23 en faveur d’un cessez-le-feu, dans le but d’ouvrir la voie à des négociations et à mettre un terme au conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo.
«Il faut savoir que nous sommes dans un processus qui a déjà commencé. Au cours de ces dernières semaines, notamment grâce aux décisions du président de la République, nous avons réalisé de nombreux progrès. Si l’on regarde depuis le mois de février, des sanctions ont commencé à être appliquées. Par exemple, les États-Unis ont sanctionné les membres de la hiérarchie du régime rwandais, y compris un ministre d’État, ainsi que certains de leurs supplétifs. De plus, plusieurs pays, comme la Grande-Bretagne, ont suspendu leur coopération. Aujourd’hui, il est important de considérer le degré des relations diplomatiques, notamment entre la Belgique et le Rwanda, en raison des violations des principes. Cela a créé des problèmes dans les relations bilatérales», a-t-il déclaré.
Dans la foulée, le ministre de la communication et médias a évoqué les récentes prises de position internationales, en indiquant que «Parallèlement, de nombreuses prises de position ont émergé, que ce soit lors de la réunion de la Commission de l’Union africaine ou à travers la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il a été recommandé d’établir un cadre de responsabilité pour la République démocratique du Congo, en lien avec des entités spécifiques. »
Des événements marquants
Le ministre a aussi rappelé des événements marquants des derniers mois en disant qu’ «En décembre dernier, une réunion à Luanda avait été organisée pour signer un accord, mais celui-ci n’a pas pu être finalisé. Le 18 mars, une réunion a eu lieu à Doha, où une déclaration conjointe a été émise. Il est essentiel de relire cette déclaration pour comprendre les enjeux en cours. Avec le Rwanda, toutes les questions ont été abordées, mais des points restent en suspens pour permettre une évolution dans le processus. », a-t-il expliqué.
Il a souligné l’importance de poursuivre les discussions. «Les chefs d’État ont ensuite souligné la nécessité de continuer les discussions entamées à Doha afin d’établir des bases solides pour un processus durable. La question qui se pose maintenant est celle de la prolongation des engagements, car certaines réactions ont omis de mentionner des aspects diplomatiques cruciaux. Il est important de noter que, lors des discussions, des points de blocage ont été identifiés. Cependant, je tiens à préciser qu’il n’y a jamais eu de véritable blocage, les délégations étant revenues depuis plusieurs jours. Pour ceux qui nous concernent, il est essentiel de communiquer avec clarté et de ne pas céder à la vitesse des réseaux sociaux.»
Pour Patrick Muyaya, il s’agit là d’un éclairage relatif au communiqué conjoint qui a été diffusé sur les réseaux sociaux.