Nul n’ignore que le fleuve Congo et ses affluents Lufira, Tshopo, Ubangi, Inkisi, Mpozo, sans oublier les eaux du lac Kivu, des rivières Kiyimbi et Kilubi, constituent sans conteste la matière première de la production d’électricité de la société nationale d’électricité-SNEL.
Cependant, les activités que des hommes mènent au niveau des bassins de ces différents cours d’eau, particulièrement le des déchets ménagers de Kinshasa qui sont quotidiennement déversés dans le fleuve Congo, des déchets ménagers de Goma et Bukavu dans le lac Kivu, le transport des grumes sur le fleuve Congo, et plus récemment, la construction des digues sur les cours d’eau des bassins versants du Lualaba et de la Lufira, ont causé en 2024, de nombreux arrêts des machines et une baisse significative de la production dans les différentes centrales.
Par ailleurs, les les crues intervenues en janvier-février de la même année, ont eu un impact négatif sur la production à Inga 2, qui s’est traduite par la diminution sensible de la production. Il en a été de même pour ce qui est de la construction des digues sur les cours d’eau qui alimentent les lacs de Nzilo et de Mwadingusha avec comme conséquence l’arrêt forcé des machines des centrales de Nzilo, Nseke, Mwadingusha et Koni à partir du mois de novembre et en décembre de l’année 2024.
C’est dire que si la quantité est suffisante, et que des déchets prennent la direction des centres de traitement, la société nationale d’électricité est en mesure de produire une énergie électrique de bonne qualité.