Plus que jamais, la société nationale d’électricité –SNEL- est déterminée à gagner son pari, celui d’électrifier toutes les provinces du pays grâce à une énergie fiable. C’est dans cette optique que d’intenses travaux se font depuis quelques semaines ici et là. Pour cela, les équipes techniques s’attèlent à restaurer et moderniser les infrastructures énergétiques vitales de la République démocratique du Congo, notamment au niveau de la centrale hydroélectrique de la Tshopo, Inga II et celle de Mbuji-Mayi.
A cet effet, il y a lieu de signaler que les équipes techniques espèrent remettre en service le groupe 1 de la Centrale de la Tshopo, dans la ville de Kisangani, au mois d’août prochain.
«De la forêt équatoriale de la Tshopo aux installations colossales d’Inga, en passant par les plaines diamantifères de Mbuji-Mayi, les équipes s’activent pour restaurer et moderniser les infrastructures énergétiques vitales du pays, avec une série d’interventions techniques d’envergure menées par la société nationale d’électricité, a annoncé la Direction générale.
Au niveau de la centrale hydroélectrique de la Tshopo, dans la province du même nom, les techniciens ont procédé aux travaux de remontage du groupe G1. Conformément au calendrier de la société nationale d’électricité, ce groupe stratégique sera remis en exploitation dès le mois d’août prochain. Ce qui est une bonne nouvelle pour la ville de Kisangani et ses environs, où la demande en électricité ne cesse de croître.
Par ailleurs, à Inga II, située dans la province du Kongo Central au sud-ouest du pays, symbole du potentiel hydroélectrique du fleuve Congo, une opération de haute précision s’y déroule.
« Le géant allemand Voith Hydro, maître d’œuvre du chantier de réhabilitation du groupe G25, a réalisé avec succès la manutention, la translation et la pose du rotor de l’alternateur dans son puits»., a-t-on appris.
Redessiner la carte énergétique de la RDC
A Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï oriental, «le groupe G1 de la centrale thermique vient de recevoir un nouveau module de communication, installé par l’équipe technique de la DPR/AC».
Les essais de démarrage et de prise de charge sont en cours, avec l’objectif de garantir une alimentation stable dans une ville longtemps frappée par des délestages chroniques.
Notons que ces efforts conjugués qui sont portés par une expertise locale renforcée et des partenariats techniques internationaux, redessinent progressivement la carte énergétique de la RDC.
Grâce à ces travaux, la SNEL que dirige l’Administrateur Directeur général Fabrice Lusinde, démontre sa ferme volonté de se doter d’un réseau national modernisé capable de répondre aux attentes de la population grâce à une énergie électrique fiable.