Comme elle le fait souvent pour d’autres questions depuis qu’elle siège à l’Assemblée nationale en qualité d’élue du territoire de Bolomba, dans la province de l’Equateur, Néné Mainzana Mapoko a soumis une motion d’information sur les conflits que provoque les singes Bonobos dans deux territoires de la province de l’Equateur.
D’entrée de jeu, l’élue du Mouvement de libération du Congo a déploré le fait qu’une association dirigée par une expatriée ait installé ces singes dans le territoire de Basankusu sur une superficie de 40.000 hectares sans l’accord préalable de la population. Conséquence: la population qui tire essentiellement sa survie de la pêche et des travaux agricoles, a vite réagi : à ce jour, l’on déplore des blessés graves, des arrestations ainsi que des pertes de biens matériels.
Ne pouvant plus maintenir ces animaux dans cette partie de la province de l’Equateur qui n’en veut pas du tout, l’expatriée qui gère cette association cherche à présent à les installer dans le village Mapoko du territoire de Bolomba. Là aussi, l’on enregistre des échauffourées avec la population qui vit également grâce à la pêche, et aux travaux agricoles.
Ainsi, pour éviter des tensions inutiles en ce moment où la RDC fait face à la guerre lui imposée par le Rwanda par le biais de ses supplétifs de l’AFC/M23, Néné Mainzana a fait le plaidoyer de ses électeurs qui demandent que les singes Bonobos soient finalement installés dans un espace qui leur convient. Ce ne sont pas des parcs ou des forêts qui manquent à l’Equateur. Il n’est donc pas acceptable que l’on cherche à imposer, avec la complicité d’on ne sait qui, des singes dans un milieu où se déploie la population pour sa survie.
En résumé, la motion d’information de la députée Néné Mainzana vise à alerter sur les conflits que les Bonobos provoquent au sein des communautés locales qui n’ont pas été préparées à les accueillir.
La députée nationale Néné Mainzana qui s’est exprimée à la fois en français et en lingala, a vu sa motion d’information bien acceptée par la représentation nationale. L’on espère que cette fois, des dispositions seront prises pour mettre un terme à ce dossier qui ne fait que trainer en longueur, sans aucune solution acceptable par les parties en présence.