Pour avoir hissé la formation professionnelle à un niveau élevé : Le Minetat Marc Ekila Likombo a mérité sa reconduction au gouvernement 

Homme de rigueur, de vision et de constance, Me. Marc Ekila Likombo élevé désormais au rang de ministre d’Etat en charge de la formation professionnelle, incarne une nouvelle génération de dirigeants congolais qui allient compétence technique, engagement social et sens élevé de l’État. 

Né à Kinshasa le 8 juillet 1970, ce juriste de formation, fin connaisseur des arcanes de l’administration publique congolaise, a su faire du ministère de la formation professionnelle, un véritable chantier de transformation sociale.

Dès sa nomination au sein du gouvernement Suminwa 1, Marc Ekila avait pris la nette mesure de ses responsabilités, en procédant à dresser un diagnostic sans complaisance de l’état du secteur: centres fictifs, formations inadaptées aux besoins du marché, personnel administratif non identifié, absence de cadre national de référence. Loin de se laisser submerger par l’ampleur de ces défis, il a lancé une réforme en profondeur, guidée par une conviction simple mais puissante; selon laquelle la formation professionnelle est un puissant levier de développement social.

Une action publique pragmatique et audacieuse 

C’est ainsi qu’après l’état des lieux, le ministre s’est rapidement mis au travail, dans l’unique but de mener des actions à impact visible. Dans cet ordre d’idées, il a entrepris des inspections des centres de formation à travers le pays, n’hésitant pas à retirer les agréments des structures non viables. Il a mis en place une commission multisectorielle d’agrément, intégrant la Primature, la Présidence et les ministères clés pour l’octroi d’autorisations visant l’efficacité. Il a amorcé la révisitation du cadre organique du ministère, la création d’un registre national des formateurs, et l’instauration de réunions mensuelles de suivi. Il a surtout conçu une politique nationale de formation professionnelle alignée sur le développement des provinces, anticipant les filières porteuses dans chaque région du pays. Toutes ces actions ont abouti à l’organisation de la foire de la formation professionnelle dont la première édition s’est déroulée pendant trois jours en octobre 2024 à Kinshasa sous le haut patronage du président de la République, Félix Tshisekedi, et l’accompagnement de la Première ministre, Judith Suminwa. 

Cette foire qui avait regroupé des milliers des participants a été le point de départ d’une nouvelle dynamique de ce secteur en RDC, le rendant désormais très visible et comme un secteur générateur d’emplois dans notre pays. Cette manifestation foraine qui se tiendra désormais chaque année, a donné la possibilité à des milliers des jeunes de bénéficier des formations gratuites. Tel a été notamment le cas des dépendants des militaires et policiers.

Homme du terrain 

Pendant son premier mandat, Marc Ekila s’est voulu un homme de terrain. Il a en effet effectué des tournées dans les provinces pour visiter les centres de formation, écouter les formateurs et identifier les besoins réels des jeunes apprenants. Cette proximité lui a permis de lancer des formations gratuites ciblées, au bénéfice particulièrement des femmes et enfants des militaires et policiers, une première dans l’histoire du ministère. Avec une approche inclusive et humaine, il a touché des milliers de familles congolaises marginalisées, redonnant de l’espoir à ceux qui pensaient être oubliés.

Soucieux d’arrimer la RDC aux standards internationaux, il a noué des partenariats stratégiques avec des fondations, chambres de commerce et institutions étrangères, dans le but de renforcer les compétences des formateurs, offrir des bourses et favoriser l’intégration des jeunes dans le marché du travail. Il a également plaidé avec force pour la valorisation des boursiers congolais formés à l’étranger, afin de ne pas gaspiller ce précieux capital humain.

Il y a donc lieu de reconnaître que ce que Marc Ekila est en train de bâtir au sein du ministère dépasse le simple mandat gouvernemental. Il s’agit véritablement de reconstruire la dignité du travail, redonner confiance à une jeunesse en quête de repères, et créer une passerelle entre la formation et l’emploi. Dans un pays où la jeunesse représente plus de 60% de la population, son action résonne comme un acte de foi dans l’avenir, une promesse à une génération trop souvent oubliée.

Miroir Politique

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