Le taux de la criminalité monte dans plusieurs provinces de notre pays. Partout les populations se plaignent des actes que commettent des hors la loi. Ce qui cause une insécurité réelle, et empêche le bon déroulement des activités. Face à cette situation, le gouvernement de la République réaffirme avec détermination son engagement à mettre fin à ce fléau qui mine la quiétude des populations et fragilise les institutions. Cet engagement a été réaffirmé par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, de la sécurité, de la décentralisation et des affaires coutumières, Jacquemain Shabani.
Au cours d’un briefing presse tenu le mardi 2 septembre 2025 au studio Maman Angebi, Jacquemain Shabani a reconnu que «la criminalité demeure un phénomène persistant dans certaines provinces». Il a toutefois souligné que les forces de l’ordre, en particulier la Police nationale congolaise-PNC-, «redoublent d’efforts à travers l’opération Ndobo dans plusieurs provinces, afin de restaurer l’autorité de l’État et de protéger les citoyens». Cette intervention du gouvernement s’inscrit dans une démarche proactive visant à renforcer la sécurité publique, à rassurer les populations et à rétablir la confiance dans les institutions.
Renforcer la présence policière dans les provinces
Jacquemain Shabani a par ailleurs souligné avec fermeté la volonté du gouvernement d’éradiquer toutes les formes d’insécurité, des braquages urbains aux violences rurales, en s’appuyant sur une stratégie globale et coordonnée. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la présence policière sur l’ensemble du territoire, de doter les unités d’équipements modernes et performants, et de multiplier les opérations de proximité avec les populations afin de prévenir les actes criminels et de garantir la sécurité quotidienne des citoyens.
Dans un contexte où certaines provinces continuent de faire face à des poches de banditisme et à des réseaux criminels organisés, le ministre a réaffirmé que la lutte contre la criminalité demeure l’une des priorités essentielles de l’agenda sécuritaire du gouvernement Suminwa II. Il a indiqué que cette lutte ne saurait être envisagée sans une approche globale et coordonnée involving l’ensemble des acteurs étatiques et locaux, afin de protéger les populations et de restaurer la confiance dans les institutions.
«Il n’y aura pas de zones de non-droit en RDC. Chaque citoyen doit être protégé, chaque criminel sera poursuivi», a prévenu le VPM de l’intérieur.
De son côté, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a mis en exergue l’enjeu majeur des pourparlers récemment brandis par l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, dont l’objectif déclaré est de faciliter une paix durable en République démocratique du Congo. Il a rappelé les efforts soutenus par Kinshasa et a insisté sur la nécessité d’un cadre pacifique et inclusif, fidèle à la position officielle du gouvernement.
Patrick Muyaya a en outre réaffirmé la ligne politique tracée par le président Tshisekedi qui privilégie une approche ferme mais constructive, fondée sur le respect de la souveraineté nationale, de la sécurité des populations locales et de l’intégrité territoriale du pays.