Elue députée nationale dans la circonscription d’Ango, un territoire du Bas-Uélé, Grâce Neema Paininye qui a pu par la suite bénéficier de la confiance de ses collègues, avait gagné le poste de questeure adjointe de la chambre basse du Parlement congolais.
Comme on le sait, la mission principale d’une questeure adjointe de l’Assemblée nationale est d’assister les questeurs dans la gestion administrative et financière de l’institution, incluant l’élaboration et l’exécution du budget, la gestion des marchés publics, le personnel, et le patrimoine de l’Assemblée. Elle veille à la bonne marche de l’Assemblée et peut se voir confier des attributions spécifiques, comme la gestion des services communs ou des relations avec les partenaires.
La questeure adjointe participe donc à l’élaboration et à l’exécution du budget de l’Assemblée, engage les dépenses et les ordonnance.
Elle prépare et suit les décisions relatives aux marchés publics concernant le patrimoine immobilier et mobilier de l’institution.
Elle supervise les opérations de travaux neufs, de réhabilitation, de maintenance, ainsi que l’acquisition et l’entretien d’œuvres d’art.
Elle peut être chargée de la gestion administrative et sociale du personnel politique et des députés, en collaboration avec les autres directions.
Elle peut superviser le service des relations publiques, le protocole et les voyages, assurant ainsi les aspects de l’accueil et de l’organisation de l’institution. Elle remplace le questeur en cas d’absence ou d’empêchement, assurant la continuité du service. Elle supervise les services chargés de la gestion administrative et sociale des parlementaires et du patrimoine.
A ce jour, cette jeune élue s’acquitte convenablement de ses fonctions. Tout comme elle remplit dans l’intérêt de la nation, d’autres missions à elle confiées par le président de la chambre basse du Parlement. Alors, que lui reproche-t-on ? Telle est la question qui se pose dans les cercles des Bobowa résidant à Kinshasa. L’on apprend même qu’à Buta, chef-lieu de la province du Bas-Uélé, l’on ignore la faute exacte que cette élue du territoire d’Ango, a commise dans l’exercice de ses fonctions.
Barrer la route à une jeune élue qui monte
A ce jour, personne n’ose dire exactement les griefs mis à charge de Grâce Neema. La vérité est plutôt que dans le Bas-Uélé, les caciques, hommes et femmes, ont du mal à voir l’aura de cette jeune élue prendre de l’ampleur. Ceux qui, par le passé, ont géré des entreprises publiques, ou exercé des fonctions dans les institutions nationales, considèrent que les jeunes, comme l’a dit cyniquement un député national, sont pressés et qu’il faut tout mettre en œuvre pour les écarter. Pour eux, ce sont donc les anciens qui seraient seuls capables d’occuper des fonctions au Parlement ou ailleurs. Les jeunes n’ont qu’à attendre leur tour. C’est ainsi qu’ils multiplient des manœuvres sordides pour éliminer cette jeune et brave dame dont ils ne supportent pas la montée en puissance.
Mais, ces caciques du Bas-Uélé ont tort de vouloir sacrifier à l’autel de leurs ambitions mesquines, Grâce Neema Paininye qui se comporte dignement, et qui a jusque-là plaidé pour la cause de cette province, afin que les autorités nationales se penchent sur les préoccupations de la population dont les conditions de vie demeurent précaires, et qui en plus, fait face aux rebelles émanant de pays voisins.