A l’instar de Dolly Makambo, ancien ministre provincial de l’Intérieur : La première Ministre Judith Suminwa Tuluka doit être poussée à la démission ! Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi interpellé

Le mois de mars dédié généralement à la femme à travers le monde, s’est mal terminé en République démocratique du Congo. Et curieusement, c’est la Première ministre, cheffe du gouvernement, qui est au cœur de cette affaire. En effet, dans une vidéo publiée le lundi 31 mars 2025, un policier accuse la sécurité de la Première ministre Judith Suminwa d’avoir tué son collègue policier de circulation routière, « qui n’avait fait que son travail alors que le cortège de la cheffe du gouvernement roulait en sens unique »,a-t-on appris. 

Le policier Fiston Kabeya Senda est mort le même lundi 31 mars suite à des coups de fouets lui administrés par le chef d’escorte du convoi de Mme la Première ministre Judith Suminwa, un major non encore formellement identifié. Et l’on indique que la justice militaire a ouvert une enquête sur la mort de ce policier de circulation routière.

Selon des sources, les faits remontent à mardi dernier. Alors qu’il était en service sur l’avenue de l’ex-24 novembre, l’agent aurait eu un échange houleux avec des policiers affectés à la garde de la Première ministre, Judith Suminwa. Ces derniers lui auraient reproché de ne pas avoir facilité le passage du cortège officiel. Une fois celui-ci écoulé, un major de la police, chargé de la sécurité rapprochée de la cheffe du gouvernement, serait revenu interpeller le brigadier. Ce dernier aurait été conduit au parquet, où il serait décédé quelques minutes plus tard. Une vidéo, devenue virale, montre un policier en tenue, affirmant que son collègue aurait été tué après avoir tenté d’interpeller le cortège pour une infraction routière.

«La justice militaire est déjà saisie de ce dossier et les enquêtes sont en cours pour identifier et appréhender les auteurs de cet acte odieux afin de leur faire subir la rigueur de la loi », a déclaré la Police nationale congolaise. En attendant les résultats de cette enquête, les autorités de la Police ont appelé la population au calme.

« Les circonstances de la mort n’étant pas encore élucidées, la Police nationale congolaise –PNC- appelle la population à ne pas céder à la manipulation et à la désinformation», a déclaré la Police dans une communication faite à ce sujet.

Il existe une jurisprudence en cette matière

Cependant, les autorités judiciaires doivent éviter la justice de deux poids deux mesures. Car, l’on se rappelle que Dolly Makambo, ancien bourgmestre de la Gombe, et ancien ministre provincial de la sécurité, avait été arrêté, jugé et condamné à une peine pénale de dix ans. Motif : un de ses gardes du corps, un policier, avait tué un médecin gestionnaire de l’hôpital Vijana situé aux alentours de la RTNC. Le ministre n’avait trouvé mieux que de démissionner. Tout le monde avait trouvé cela normal. Il doit en être de même avec la Première ministre Judith Suminwa. 

Ce n’est pas qu’elle est une femme à la tête du gouvernement de la République que la justice militaire devra se montrer clémente à son endroit. Dans un état qui se dit de droit, la justice doit s’appliquer à tous, sans exception aucune. Ce sont les policiers commis à la garde de la cheffe du gouvernement qui se sont rendus coupables de cet acte qui a conduit à la mort du policier chargé de la circulation routière. Bien plus, c’est le gouvernement qui avait autorisé l’application de la circulation à sens unique. C’est donc la Première ministre qui doit être tenue pour responsable de la faute grave commise par ces policiers. Le président de la République, Félix Tshisekedi, ne doit sous aucun prétexte, laisser cette dame continuer à gérer le gouvernement comme si de rien n’était. Pour éviter le scandale, Judith Suminwa doit tout simplement démissionner.

Affaire à suivre !

Miroir Politique

 

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