Après sa demande d’un audit des fonds décaissés pour son sesecteur : Le Minetat Marc Ekila Likombo obtient le concours de l’IGF !

Le ministre d’Etat Marc Ekila Likombo parait déterminé à mettre de l’ordre dans le secteur de la formation professionnelle en République démocratique du Congo. C’est ainsi qu’il avait dernièrement sollicité par écrit l’Inspection générale des finances-IGF- pour ouvrir une enquête sur les fonds destinés à la paie des agents des établissements publics et conventionnés à la formation professionnelle. L’Inspecteur général chef de service, Christophe Bitasimwa Bahii, lui a donné une réponse favorable par sa lettre datée du 21 octobre 2025.

En effet, dans le sillage des réformes engagées au sein du ministère de la Formation professionnelle, Me Marc Ekila Likombo poursuit sa démarche de transparence et de redressement du secteur. Après le contrôle et la fermeture de plusieurs centres de formation professionnelle jugés non conformes, le ministre a sollicité — et obtenu — le concours de l’Inspection générale des Finances (IGF) pour auditer les fonds publics alloués à ces établissements.

Une opération de contrôle sans précédent

L’on se rappelle qu’au cours des derniers mois, plusieurs centres de formation professionnelle ont été inspectés par les services du ministère. Les résultats ont révélé des dysfonctionnements majeurs : absence de programmes certifiés, détournement de matériel, gestion opaque des subventions étatiques. Face à ces dérives, Me Marc Ekila a ordonné la fermeture administrative de certains établissements et le gel temporaire de leurs financements.

Cette opération s’inscrit dans une volonté de professionnalisation du secteur, en cohérence avec les réformes introduites dans le cadre des Épreuves certificatives nationales de fin de formation professionnelle 

Appui de l’IGF: vers un audit financier rigoureux

Conscient du fait que la réforme ne peut se limiter à des mesures administratives, le ministre a sollicité l’appui technique de l’Inspection générale des Finances, organe spécialisé dans le suivi et l’évaluation des dépenses publiques. L’objectif: auditer les fonds alloués par l’État aux centres concernés, retracer leur utilisation, et identifier les responsabilités en cas de mauvaise gestion.

Cette collaboration marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance dans le secteur de la formation professionnelle. Elle vise également à restaurer la confiance des partenaires techniques et financiers, notamment dans le cadre de la ratification de la Convention de l’UNESCO sur l’enseignement technique et professionnel 

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