Depuis qu’elle siège à l’Assemblée nationale, la députée Grâce Neema multiplie des plaidoiries pour des solutions idoines aux nombreux problèmes qui se posent dans la province du Bas-Uélé, son fief électoral. C’est dans cet ordre d’idées que le lundi 2 juin 2025, elle a été reçue par la ministre en charge de l’Enseignement supérieur et universitaire, Marie-Thérèse Sombo Mukuna.
Au terme de cet entretien qui s’est déroulé dans une ambiance sereine, l’élue d’Ango s’explique: « C’est par rapport à quelques préoccupations concernant la province du Bas-Uélé que nous sommes venus voir madame la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire. Nous savons qu’elle est toujours au four et au moulin dans différentes provinces, et là elle vient de nous confirmer qu’elle a un programme pour une descente dans le Bas-Uélé. Dans cette province nous avons un sérieux problème du point de vue de la formation professionnelle avec les Instituts supérieurs. Nous avons des difficultés. Vous vous imaginez que pour toute la province du Bas-Uélé, nous n’avons que deux ou trois instituts supérieurs. Les autres ne sont que des extensions. Le principal ISP au niveau de Buta a beaucoup de problèmes. Il y a donc vraiment urgence que son équipe et elle-même fassent une descente sur terrain afin de s’imprégner de la situation avec tous les éléments dont elle aura besoin. L’éducation, c’est vraiment sa préoccupation et elle le fait très bien. Nous apprécions son travail et pendant qu’elle est encore en fonction, nous devons maximiser cette chance. Pour l’ISP Ango, l’ISP Bondo, l’ISP Buta, nous avons besoin d’une amélioration à différents niveaux. Pour le premier, ISP Ango, qui est récent par sa création, il y a encore des problèmes de mécanisation des enseignants. Entre les membres du Comité de gestion, cela pose problème et le dossier est déjà au niveau du Secrétariat général, nous ne savons pas pourquoi ça traîne. La Ministre m’a orientée à ce sujet et bientôt la solution sera trouvée », a-t-elle dit. Et de renchérir : « Au niveau de Buta, on a besoin de bons acteurs, en créant une université à même de former l’élite et des chercheurs. J’ai apprécié l’attitude de la ministre qui nous écoutée et je suis très satisfaite de ce bon entretien », a conclu la porte-voix de la Grande Orientale.
De son côté, le Professeur Etienne Tekabile Bandima Alibede, enseignant à l’Université Pédagogique Nationale qui accompagnait l’élue du peuple, et fils du terroir, a ajouté :
« J’ai accompagné la Questeure adjointe auprès de madame la ministre de l’ESU pour l’inviter à jeter un regard sur l’Enseignement supérieur et universitaire dans notre province du Bas-Uélé. Elle a été d’accord et une mission sera diligentée là-bas pour voir la qualité de l’enseignement supérieur et universitaire dans notre province. Nous avons aussi fait part de nos difficultés à la ministre. Nous lui avons dit que le Bas-Uélé est la deuxième province en superficie. Malheureusement aucune université officielle n’existe dans cette province, il n’y a que des ISP. L’ISP Buta est ancien avec une superficie d’un kilomètre carré. Il compte des chefs des travaux qui ne peuvent pas se déplacer pour poursuivre leurs études faute de moyens. Si l’État peut y jeter un regard pour que cet ISP soit mué en université afin de permettre à ces chefs des travaux de poursuivre leurs formations, s’il y a des bourses, pour que nous puissions avoir des professeurs dans le Bas-Uélé. », a-t-il dit.
Cet entretien, comme d’autres par le passé, démontre la volonté de la représentante de la Grande Orientale au Bureau de l’Assemblée nationale de rester fidèle à son mandat.