Porté par une gouvernance dynamique, le Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses et semi-precieuses,(CEEC) s’affirme comme le bras opérationnel des réformes minières engagées en RDC. Avec à sa tête un conseil d’administration visionnaire, conduit par Dav Kalemba Kashama, et un comité de gestion engagé sous la direction du DG Freddy Muamba Kanyinku, l’institution déploie des actions concrètes : renforcement des mécanismes de traçabilité en partenariat avec l’IGF, formation stratégique en diplomatie économique pour défendre les intérêts miniers congolais à l’international, et mise en service des laboratoires ultramodernes à Kolwezi, une action saluée par les députés nationaux comme un jalon de souveraineté technique. Ces initiatives traduisent la volonté d’élever la gouvernance minière aux standards internationaux, conformément à la vision présidentielle d’une gestion souveraine et performante.
L’IGF et le CEEC misent sur la transparence.
L’Inspection générale des finances (IGF) poursuit sa stratégie de consolidation des partenariats dans la gouvernance publique. Le mardi 22 juillet 2025, son chef de service, Christophe Bitasimwa, a reçu dans son cabinet de travail deux délégations : celle du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances précieuses (CEEC) et celle de la Rawbank.
Avec le CEEC, dirigé par son directeur général, Freddy Muamba Kanyinku, les échanges ont porté sur l’harmonisation des cadres de travail, notamment dans le suivi des flux issus du secteur minier. L’objectif : renforcer la traçabilité et la certification des ressources précieuses. « La vision est claire : aucun gramme ne doit échapper au contrôle de l’État. C’est l’instruction du chef de l’État, Feli Antoine Tshisekedi et nous la traduisons en actes avec l’IGF », a insisté le directeur général du CEEC.
La rencontre avec Rawbank a porté sur la gestion bancaire des comptes des agents de l’IGF. Ces initiatives traduisent la volonté de l’institution de bâtir des relations de confiance avec ses partenaires, en plaçant la transparence et la performance au cœur de son action.
Diplomatie économique : le CEEC prépare ses ambassadeurs
Durant cinq jours, des cadres et agents du CEEC ont suivi une formation axée sur la diplomatie économique, un véritable renforcement en capacités, clôturée par la remise de brevets. Objectif : mieux défendre les intérêts miniers de la RDC sur la scène internationale.
« Nous ne serons plus seulement des techniciens. Nous devenons des diplomates économiques capables de défendre la RDC avec compétence et fermeté », a affirmé Divin Muamba Kalenga, l’un des lauréats.
De son côté, Dave Kalemba, président du conseil d’administration, a rappelé la mission stratégique du CEEC : « Nous ne pouvons plus nous contenter de certifier des minerais. Nous devons être des acteurs de l’influence congolaise dans le monde. Cette formation est une arme économique et diplomatique. »
Le secrétaire général aux Affaires étrangères, Théo Mabenga Kalenga, a mis en garde : « La réussite de cette formation ne doit pas rester théorique. Elle doit se traduire par une loyauté sans faille et des actes qui défendent les intérêts de notre nation. »Pour Freddy Muamba, directeur général du CEEC, « ce programme matérialise la diplomatie agissante voulue par le président Félix Tshisekedi. Nous ne représentons pas seulement une institution, nous portons la souveraineté minière du pays. »
Kolwezi : un laboratoire salué comme une avancée souveraine
À Kolwezi, une mission parlementaire a visité le laboratoire d’analyse minérale du CEEC à Musompo. Devant des installations ultramodernes, Adrien Bokele, député et chef de la délégation, n’a pas caché son enthousiasme : « *Ce que nous avons vu est une révolution technique. Ce laboratoire fait entrer la RDC dans la cour des grands*. *Si on devait primer l’innovation stratégique, le CEEC serait en tête*. »
Ce laboratoire, conçu pour répondre aux standards internationaux, marque une étape clé vers l’autonomie technique du pays. « Nous n’avons plus besoin d’envoyer nos minerais à l’étranger pour les analyser. Désormais, la maîtrise est ici, chez nous », a martelé le député national, avant d’ajouter : « Cette infrastructure est une arme économique et un instrument de souveraineté. Avec ce que nous avons, aucun produit ne quittera plus le sol congolais sans certification nationale. »En misant sur la coopération institutionnelle, la diplomatie économique et l’innovation technique, le CEEC devient le fer de lance d’une gouvernance minière moderne et souveraine. Un modèle que le gouvernement entend étendre à l’ensemble des secteurs stratégiques.
Qu’on se le dise!