Depuis son avènement à la tête du pays, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, ne cesse d’appeler le gouvernement à mettre tout en œuvre pour lutter contre le chômage qui frappe surtout des jeunes. Pour lui, l’emploi est un facteur de stabilité sociale, et de progrès économique.
C’est dans cette optique que la Direction générale de la société nationale d’électricité –SNEL-, a récemment achevé un processus de recrutement innovant pour stabiliser sa gestion et renforcer ses capacités opérationnelles. Cette réforme marque une rupture avec les pratiques traditionnelles de nomination, et s’inscrit dans une vision à long terme visant à moderniser la gouvernance de l’entreprise et à répondre aux défis énergétiques du pays.
Valorisation des compétences
Depuis qu’il est à la tête de la société nationale d’électricité en qualité de Directeur général, Fabrice Lusinde a créé plus de 927 emplois au sein de cette entreprise publique. Dans la foulée, 363 agents ont été engagés au niveau des cinq directions d’exploitation à Kinshasa. Désormais, la population se trouve en face des agents bien immatriculés à la Snel, et non plus à des journaliers.
Le tableau actualisé des embauches sur la période de 2022 à ce jour se présente comme suit :
Cadres de collaboration : 68
Maitrise : 28
Exécution : 831, soit un total de 927.
Pour l’année 2025, la Direction générale a établi la prévision suivante :
1004 recrutements budgétisés ;
363 journaliers DDK régularisés dont 5 agents au Sankuru ;
Plan de recrutement prioritaire : 604 agents.
La question des agents de la SNEL sans fonction, communément appelés «sous le manguier», a aussi été abordée. Un engagement a été pris pour démarrer des discussions constructives visant à leur proposer de nouvelles fonctions où ils pourront pleinement s’épanouir et contribuer positivement à la société. Cette initiative témoigne de la volonté de la société nationale d’électricité de valoriser l’ensemble de ses ressources humaines.
En valorisant les compétences internes, la SNEL entend renforcer la motivation de ses 17000 employés, dont 7000 employés directs, et instaurer une culture d’excellence, de reconnaissance du mérite et de responsabilisation. Cette réforme managériale permet à la Direction générale de doter la Snel des capacités nécessaires pour engager des réflexions stratégiques et initier des actions visant à renforcer sa production énergétique.
Miroir Politique
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