D’entrée de jeu, il sied de rappeler que c’est le dimanche 13 mars 2022 à Boende, chef-lieu de la province de la Tshuapa, que l’actuel président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, alors Premier ministre, chef du gouvernement de la République, avait donné le coup d’envoi des travaux de construction du sanctuaire dédié au Bienheureux Isidore Bakanja. Le site devait comprendre un mausolée, une auberge, un sanctuaire avec crypte, ainsi que d’autres infrastructures de base. Depuis lors, le site a été abandonné à son triste sort.
En sa qualité de chrétienne catholique, Mme Néné Mainzana Mapoko a dernièrement profité de ses vacances parlementaires pour se rendre sur le site où elle a eu à faire le même constat : les travaux de construction du sanctuaire sont au point mort, plus rien ne s’y fait.
Très touchée par cette situation, la députée nationale élue du territoire de Bolomba, dans la province de l’Equateur, a décidé de s’impliquer pour obtenir des instances officielles, la reprise des travaux de construction de ce sanctuaire. Ce, précisons-le, à titre personnel, et pas en lieu et place d’une quelconque institution. Après tout, le plaidoyer qu’elle compte faire relève aussi de sa mission de députée nationale.
Aucune manipulation des jeunes
Curieusement, des détracteurs propagent de faux bruits selon lesquels, la députée nationale Néné Mainzana aurait manipulé un groupe de jeunes originaires de l’Equateur pour pousser les autorités à agir dans le sens de ses intérêts. Ce qui est totalement absurde. Car, en sa qualité d’élue d’un territoire de l’Equateur, Néné Mainzana peut prendre langue avec toutes les institutions pour leur soumettre un dossier de ce genre. Elle n’a donc pas besoin de manipuler des jeunes pour atteindre son but. C’est dire que les jeunes qui s’agitent le font à titre personnel, et non sous l’instigation de la députée nationale.
Miroir Politique