Alors ministre des transports et voies de communication,Le Ministre Marc Ekila Likambo, qui est passé à la tête du ministère de la formation professionnelle, a retrouvé dans ses attributions un projet d’une grande importance qu’il avait déjà porté à un stade crucial dans le gouvernement Sama 2: le Corridor de Lobito.
L’on se rappelle qu’au mois d’octobre 2023, alors représentant officiel de la République démocratique du Congo à la cérémonie de signature des protocoles d’accord pour le développement du corridor ferroviaire, Le Ministre Marc Ekila avait signé un partenariat stratégique entre l’Union Européenne, les États-Unis d’Amérique, l’Angola, la Zambie et la RDC. Ce protocole visait notamment le renforcement des chaînes de valeur des matières premières critiques et l’amélioration de la connectivité régionale, à travers la modernisation d’une ligne de chemin de fer de plus de 1700 kilomètres reliant la région minière du Copperbelt aux marchés internationaux via le port angolais de Lobito.
Le Corridor de Lobito est aujourd’hui plus qu’un projet de transport: c’est un levier économique structurant pour la RDC, une ouverture logistique stratégique pour les exportations nationales, et une opportunité de développement régional durable. Et à l’heure où sa mise en œuvre entre dans une phase concrète, les priorités nationales évoluent: il ne s’agit plus seulement de relier des territoires, mais d’y employer des compétences.
Intégrer la formation professionnelle dans le corridor de Lobito
Ayant bien compris l’importance de cette voie stratégique, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a lors du 51e Conseil des ministres, clairement exprimé sa volonté d’intégrer la formation professionnelle dans tous les grands projets d’investissement, notamment le corridor de Lobito. Pour le président de la République, il s’agit d’anticiper les besoins en compétences, de favoriser la main-d’œuvre locale et de créer des emplois décents et durables pour les Congolais.
A cet effet, Le Ministre Marc Ekila Llikombo a été instruit, à travers la Première ministre, de mettre en place une commission gouvernementale chargée de proposer des mesures réglementaires fortes, parmi lesquelles l’intégration d’un établissement de formation professionnelle moderne dans tout grand projet d’investissement; la participation systématique de son ministère à la conception et à la mise en œuvre des projets; et la réserve d’une part du budget des projets pour la formation dans des filières techniques porteuses et adaptées aux besoins réels.
Ces orientations confortent une dynamique déjà amorcée par le ministère. En effet, fidèle à la vision du chef de l’État, Le Ministre Marc Ekila avait engagé des discussions avec des partenaires stratégiques comme l’Agence pour le développement du Projet Grand Inga -ADPI-RDC-, pour que la formation professionnelle soit une composante incontournable des grands chantiers nationaux.
Par conséquent, le ministre en charge de la formation professionnelle est une nouvelle fois au centre du corridor de Lobito, avec une mission renouvelée: non plus seulement relier les territoires, mais aussi former les hommes et les femmes qui construiront l’avenir. Une continuité d’action qui illustre la cohérence de l’engagement public et la volonté d’impact à long terme.