Dans le cadre du contrôle parlementaire : Le DG Fabrice Lusinde a exprimé à la commission ATI-NTIC la détermination de relancer la SNEL 

Le vendredi 6 juin 2025, le Directeur général de la société nationale d’électricité –SNEL- a été auditionné par les députés nationaux membres de la Commission Aménagement du Territoire, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication -ATI-NTIC- de l’Assemblée nationale, dans le cadre du contrôle parlementaire sur les entreprises de l’État, sur la gestion de cette entreprise publique. 

Face aux élus nationaux, le Directeur général a exprimé la détermination du comité de gestion de relancer cette entreprise en pleine mutation, mais qui fait face à de lourds défis. Il a signalé des avancées réalisées sur le plan interne, notamment dans la gestion des ressources humaines, tout en reconnaissant les difficultés opérationnelles liées à la production et à la distribution d’électricité à travers le pays.Sur le plan social, le DG Fabrice Lusinde a souligné la stabilisation et la professionnalisation du personnel.

«Nous sommes passés de 5.773 agents en 2022 à 6.023 en 2025 », a-t-il précisé, en mettant un accent également sur la hausse des rémunérations. A l’en croire, le salaire moyen annuel est passé de 19.400 dollars en 2023 à plus de 23.000 dollars en 2025. Ce qui démontre l’amélioration des conditions de travail du personnel.

Concernant la performance financière, le numéro un du comité de gestion de la SNEL a annoncé une réduction significative de la dette de l’entreprise, estimée à 80%. Cette évolution est perçue comme un tournant positif dans cette entreprise publique dont le manque de fiabilité et ses délestages à répétition ne cessaient d’être dénoncés par la population.

Une évolution globale positive

En dépit de ces contraintes, l’on note que les indicateurs et données du budget de la Snel 2024 sont en progression par rapport à 2023. C’est dire que l’évolution globale qui est positive se présente de la manière suivante:

– augmentation des produits des activités ordinaires (+6%) ; 

– réduction de 3% des charges ;

– augmentation de 11% des salaires dans le sens de soutenir le pouvoir d’achat ;

– augmentation du budget d’investissement sur fonds propres (+13%) et sur financements extérieurs (+29%) ; 

– amélioration sensible de la trésorerie et du disponible réel (+129%) ; 

– augmentation de 42% de la contribution de SNEL au budget de l’Etat (impôts, taxes et autres) soit 100 millions$ contre 70,9 millions $ en 2023.

De leur côté, les députés se sont toutefois montrés inquiets en rapport avec la couverture énergétique nationale. Il s’agit particulièrement de l’insuffisance des investissements dans les infrastructures, du rythme de l’expansion du réseau électrique et de la stratégie à long terme.

C’est ainsi que la présidente de la commission ATI-NTIC, la députée Caroline Bemba, a accordé un délai de 48 heures au Directeur général afin de fournir par écrit des réponses détaillées aux interrogations soulevées lors de l’audition.

Il sied de saluer cette rencontre qui s’inscrit dans le dialogue entre les gestionnaires des entreprises publiques et la représentation nationale dans le cadre des efforts que fournit notre pays pour renforcer ses capacités énergétiques voulues comme un socle du développement économique.

Miroir Politique

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