Élue du territoire d’Ango dans province du Bas-Uélé pour le compte de la plateforme CODE, Grâce Neema Paininye avait par la suite été élue questeure adjointe du Bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Candidate unique, elle avait vu sa candidature être portée au sein de l’Union sacrée de la nation par le regroupement politique Alliance des acteurs attachés au peuple-AAAP.
Dans le cadre de ses fonctions, et surtout d’élue du peuple, Grâce Neema se montre constamment dynamique. Rien de ce qui se passe sur le territoire national ne la laisse indifférente. En effet, agissant très souvent par le biais de l’association sans but lucratif qui porte son nom, l’élue de la nation mène des actions pour soulager les souffrances de la population du Bas-Uélé. Dans cet ordre d’idées, elle intervient régulièrement pour dénoncer la présence dans une partie de sa province d’origine, des rebelles Mbororo et d’autres insurgés venus des pays voisins qui sèment la désolation au sein de la population. Elle apporte un soutien sans faille au président de la République, Félix Tshisekedi dans sa vision axée sur la reconstruction du pays et son émergence sur la scène internationale. Pour cela, la questeure adjointe de la chambre basse du Parlement se range résolument aux côtés du chef de l’Etat dans ses efforts pour le retour de la paix et de la sécurité dans la partie Est.
C’est dans cet objectif précis qu’elle a conduit récemment une délégation parlementaire de haut niveau de la RDC pour une mission diplomatique cruciale aux États-Unis, marquant une nouvelle étape dans le renforcement des relations bilatérales entre Kinshasa et Washington. Cette délégation incluait des figures clés du paysage politique congolais, dont le député Joseph Bangakya, président du Groupe d’amitié RDC-USA, et John Banza, actuel ministre des Infrastructures.
Cette visite s’inscrivait dans la continuité de la politique étrangère du président Félix Tshisekedi, qui place le renforcement des partenariats stratégiques au cœur de sa diplomatie. Les discussions ont abordé des sujets aussi variés que déterminants pour l’avenir de la coopération bilatérale.
Ces discussions témoignent de l’importance croissante que Washington accorde à la stabilité de la région des Grands Lacs.
La rencontre avec le chef de cabinet du Speaker Mike Johnson a constitué un moment fort de cette mission diplomatique. La proposition d’établir une collaboration permanente entre les assemblées législatives des deux pays ouvre des perspectives intéressantes. Un mécanisme d’échanges parlementaires réguliers pourrait en effet faciliter une meilleure compréhension mutuelle et renforcer la coopération institutionnelle.
Le plaidoyer pour la relance du projet “Bridge to DRC” représente un autre axe majeur de cette visite. Cette initiative législative, soutenue par plusieurs élus américains, vise à créer un cadre favorable au développement des partenariats économiques et au renforcement des institutions congolaises. Le projet pourrait servir de catalyseur pour attirer les investissements américains dans des secteurs clés de l’économie congolaise.
Cette visite illustre la maturité croissante de la diplomatie parlementaire congolaise et son rôle complémentaire dans la promotion des intérêts nationaux. Elle démontre également la reconnaissance par les autorités américaines de l’importance stratégique de la RDC dans la région et leur volonté d’approfondir le partenariat avec Kinshasa.
La jeune députée fait peur
Curieusement, au lieu de se réjouir de l’honneur que fait au Bas-Uélé en particulier et à la Grande Orientale, cette jeune députée, ceux qui croyaient détenir le monopole de parler au nom de cet espace politico-administratif boudent. L’on apprend qu’ils tiendraient même des réunions pour saboter les actions de la questeure adjointe de l’Assemblée nationale. Ce qui étonne dans tout cela, est que certaines autorités administratives feraient même partie de ceux dont le leadership de Grâce Neema ferait peur.
Cela montre sans aucun doute que ces grincements de dents ne proviennent que de la part de ceux et celles qui voient d’un mauvais œil, l’arrivée de la nouvelle génération dans le paysage politique congolais. Pourtant, le Bas-Uélé, une nouvelle entité politico-administrative, a énormément besoin des idées créatrices, novatrices, pour sortir de son état actuel. Quoi qu’il en soit, Grâce Neema fait fi de tous ces chants de sirène.