Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, Marc Ekila, ministre d’Etat en charge de la Formation professionnelle, a présenté une note d’information en deux volets: Le premier volet porte sur la méthodologie de l’intégration de la Formation Professionnelle dans tous les grands projets d’investissement. Le second concerne le lancement de la campagne de vulgarisation de la prise en compte par des entreprises nationales, de la main d’œuvre locale dans la construction des centres de formation professionnelle.
Il sied de rappeler qu’au cours des derniers mois, Marc Ekila avait signé un Protocole d’accord entre son ministère et le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation-P-DDRCS. Il avait également annoncé la mise en place d’une brigade de réflexion sur l’instauration d’un cycle de qualification avancée de formation professionnelle. Sans oublier les échanges entamés avec les responsables de quelques universités technologiques et institutions à vocation professionnelle sur la problématique de l’instauration d’un cycle de haut degré de qualification professionnelle en attendant la construction des Instituts de l’État. Il y a aussi le partenariat conclu avec le ministère du Portefeuille pour l’exploitation de la main d’œuvre locale dans la construction et la réhabilitation des centres de formation professionbnelle.
Signalons également que le lundi 25 août 2025, Marc Ekila a signé un partenariat stratégique avec l’Institut de Shandong Business de Chine, représenté par Sun Yulin. Cet accord s’inscrit dans la continuité du mémorandum de coopération signé en novembre 2024 à Yantai en Chine, en marge de la Conférence mondiale sur le développement de l’enseignement professionnel et technique tenue du 20 au 22 novembre 2024 à Tianjin.
L’accord porte sur la réalisation conjointe de projets de formation et de recherche; les échanges de formateurs et d’apprenants; la mise en place de formations conjointes; la co-construction de filières spécialisées et de contenus pédagogiques; le renforcement des compétences des formateurs.
À travers cet engagement, les deux parties ambitionnent de faire de la coopération sino-congolaise un modèle de référence pour la coopération sino-africaine en matière de formation professionnelle et technique, conformément au Plan d’action Chine-Afrique 2025-2027.
Dès 2025, plusieurs actions concrètes sont prévues, notamment la création d’un groupe de travail bilatéral sur la formation professionnelle; l’évaluation des besoins de formation des formateurs; l’envoi en Chine de formateurs congolais pour des stages en technologies de l’information; l’accueil d’apprenants congolais dans trois spécialités pour des échanges d’une durée de 1 à 3 mois; l’harmonisation et le développement de contenus de cours pour les formateurs.