L’on se rappelle que le samedi dernier, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a signé cinq accords de financement avec la Banque Mondiale, d’une valeur totale de 1,9 milliard de dollars.
Ces accords qui ont été signés au nom du gouvernement de la République, visent à soutenir des projets majeurs dans les secteurs stratégiques de l’énergie, des infrastructures, de la gouvernance et du numérique.
Les fonds seront répartis comme suit :
-Développement du projet Inga 3: 250 millions de dollars ;
-Appui budgétaire pour la gouvernance, la transparence et la résilience économique : 600 millions de dollars ;
-Renforcement de la résilience face aux inondations urbaines : 200 millions de dollars ;
-Développement du transport et de la connectivité : 440,2 millions de dollars ;
-Soutien à la transformation numérique : 400 millions de dollars.
Ce financement marque une étape capitale dans la dynamique de réforme impulsée par le gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa.
Lors de la cérémonie de signature, le ministre des finances a déclaré que «ces projets traduisent notre volonté de construire une RDC tournée vers l’avenir, attentive aux besoins de sa population et résolue à renforcer la couverture de son territoire».
Le barrage Inga 3 occupe une place de choix
L’on note que parmi ces projets, la construction du barrage Inga III, emblème des ambitions énergétiques du pays, occupe une place centrale. «C’est le rêve de tout un peuple qui se concrétise. Ce barrage va renforcer notre capital humain en formant des ingénieurs congolais et en stimulant la création d’infrastructures essentielles comme des écoles et des hôpitaux», a-t-il affirmé, insistant sur la dimension sociale du projet, qu’il qualifie de «programme de développement et non de micro-projet destructeur».
Le ministre s’est également félicité de la hausse de l’appui budgétaire de la Banque mondiale, qui passe de 500 à 600 millions de dollars. Un soutien qualifié de «premier d’une série de deux» qui salue la robustesse des réformes budgétaires et économiques engagées par l’exécutif.
De son côté, le Directeur des opérations de la Banque mondiale a souligné que cet appui reflète la reconnaissance des efforts du gouvernement congolais dans la lutte contre la corruption, l’amélioration de l’administration judiciaire, et la stabilisation du cadre macro-économique, en dépit d’un contexte particulièrement exigeant.
Miroir Politique