Selon les dispositions de lois de la République, les attributions d’un administrateur de territoire incluent la veille à l’application des lois et règlements, le maintien de l’ordre public, la supervision des services publics locaux, la gestion des domaines de l’état civil, et la tutelle des collectivités territoriales décentralisées sous sa responsabilité. Il est également un représentant de l’autorité supérieure et assure la bonne gestion des archives et des propriétés de sa circonscription.
Il veille à l’exécution des lois, des règlements et des décisions de l’autorité supérieure.
En l’absence d’un maire, il peut assumer la fonction d’ordonnateur du budget de la ville. Il assure le maintien de l’ordre public dans sa province et dispose des forces de police affectées dans la province.
Il étudie et approuve des dossiers relatifs aux polices spéciales, comme celles concernant les partis politiques, les associations, et les demandes de permis pour armes de chasse.
Il exerce une tutelle sur les actes des entités territoriales décentralisées de son ressort. Il peut aider les entités décentralisées à mettre en œuvre leurs compétences en mobilisant les services de l’État. Il est l’officier d’état civil et est chargé de l’élaboration et de l’évaluation de la politique nationale de l’état civil. Il veille à la bonne gestion des archives. Il peut être responsable de l’administration des propriétés de la ville et de la conservation de ses droits. Il peut représenter le territoire en justice et auprès des tiers.
Une incompétence notoire
Mais, dans le territoire de Basankusu, dans la province de l’Equateur, plus rien ne semble marcher. La gestion de l’Administrateur en place, madame Odile Mbela, laisse tout simplement à désirer. Ne sachant que faire dans le cadre de ses attributions, elle se livre à la surenchère politique, en faisant croire qu’en tant que membre de l’UDPS, personne ne peut rien contre elle. Conséquence : ce qui l’intéresse au plus point, ce sont les recettes quotidiennes de marchés urbains. Le reste importe peu : que des naufrages se produisent avec leur cortège de morts et de biens matériels disparus, ne la préoccupe guère. Elle ne s’est jamais exprimée à ce sujet, craignant des entretiens avec la presse.
Au lieu de se limiter là, elle vient de créer un conflit avec le nouveau Proved lui reprochant son refus d’organiser des réunions en lingala, expliquant que dans notre pays, la langue de travail est le français, ce que l’AT ne maitrise pas du tout.
Plus grave : dans plusieurs territoires, ce sont les AT qui supervisent les travaux du programme des 145 territoires et qui présent quelques réalisations. A Basankusu, rien n’est fait jusqu’à ce jour. Ce sont encore les ouvrages datant de l’époque coloniale qui sont utilisés par la population. Et toutes les fois qu’elle est interpellée, l’AT se réfugie derrière le chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui serait son protecteur et avec qui elle partagerait des repas toutes les fois qu’elle séjourne à Kinshasa. Voilà le prototype de personnes qui ternissent l’image du président de la République et de l’UDPS.
En conséquence, les habitants du territoire de Basankusu exigent son retrait pur et simple, et émettent le souhait de voir le SG Augustin Kabuya désigner une autre personne en lieu et place de l’AT Odile Mbela. Nous y reviendrons prochainement avec force détails sur la gestion scabreuse de cette dame.