Dans un silence lourd d’émotion, les proches, les amis et les membres de la Génération Grâce Neema se sont rassemblés autour de leur leader, la députée nationale Grâce Neema Paininye pour rendre un dernier hommage à Béatrice Duma, militante fidèle et loyale de cette association sans but lucratif.
Profondément affectée par le départ de celle qu’elle considérait comme l’une de ses « soldates du combat citoyen », la questeure adjointe de l’Assemblée nationale a marqué ce deuil de sa présence constante et maternelle. Depuis l’annonce du décès jusqu’à la veillée mortuaire, son implication personnelle a témoigné de l’attachement sincère et des liens humains forts qui l’unissaient à la défunte.
Le jeudi 10 juillet, à la Chapelle Marie Mère de Miséricorde, la veillée mortuaire s’est déroulée dans un climat de recueillement profond. Après la messe de suffrages, la salle s’est remplie de chants d’adoration, de moments de louange et de paroles d’exhortation. C’est aux alentours de minuit que la dépouille de Béatrice Duma a été accueillie, précédée d’un tour d’honneur dirigé par la Députée nationale, accompagnée d’une foule émue et recueillie.
Le gouverneur de la province du Bas-Uélé, Mike Mokeni David est lui aussi venu personnellement s’incliner devant la dépouille mortelle. La poignée de main fraternelle échangée entre lui et l’élue de la circonscription d’Ango a été perçue comme un moment d’unité. Ce geste fort en symbole marque la fin d’une période de divergences politiques et rappeler que l’intérêt supérieur du Bas-Uélé dépasse toute forme de clivage.
Au-delà des discours et des symboles, l’hommage rendu à Béatrice Duma aura été celui d’une mère politique à sa fille engagée. Une fois de plus, la questeure adjointe de la chambre basse du Parlement a prouvé qu’elle n’est pas seulement une élue de la République, mais une femme de cœur, fidèle à ses compagnons de lutte, dans la vie comme dans la mort.
En route vers Kisangani où la défunte reposera pour l’éternité, une chose est désormais certaine: Béatrice Duma ne part pas seule, mais dans la dignité, portée par l’estime d’une autorité morale respectée et aimée de son peuple.