Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a procédé à l’ouverture, ce lundi 9 décembre 2024, la conférence sur la lutte contre la corruption à l’hôtel Pullman situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.
Cette conférence est organisée par l’Inspection générale des Finances en collaboration avec le Forum des inspections générales d’État et institutions des contrôles assimilées d’Afrique –FIGE- dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre la corruption célébrée le 9 décembre de chaque année.
Placée sous le haut patronage du président de la République, la conférence a pour thème principal: «Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs ». Toutes les délégations invitées à cette conférence ont assisté à la cérémonie d’ouverture.
Au nombre des invités, l’on compte aussi des jeunes congolais qui devont profiter des communications qui seront faites par des experts pour se former davantage, et contribuer positivement à la mobilisation contre la corruption pour un avenir radieux de notre pays.
Signalons que la République démocratique du Congo a été désignée pour occuper le poste de vice-président du Forum international des Inspections générales d’Etat et Institutions de contrôle assimilées d’Afrique. Et c’est en 2026 que notre pays prendra la présidence de cette organisation internationale.
Rappelions que depuis l’adoption de la Convention des Nations-Unies contre la corruption, en 2003, la Journée internationale de lutte contre la corruption est célébrée chaque année, dans le monde entier, le 9 décembre. La corruption, phénomène global, par essence caché et donc difficile à quantifier, constitue un frein majeur au développement. Détournement des richesses, découragement des investisseurs, confiscation des ressources naturelles, réduction des ressources de l’État, la corruption possède de multiples effets négatifs sur l’activité économique et la légitimité de l’État. Elle mine l’État de droit et représente un obstacle à la réalisation des droits humains. Facteur de crise et de fragilité, elle a un impact négatif sur la sécurité et la stabilité aux niveaux national, régional et international.
Miroir Politique