Depuis la rentrée parlementaire du 15 septembre 2025, l’Assemblée nationale ne s’acquitte pas encore de sa principale mission qui consiste à examiner et adopter le projet de budget déposé auprès d’elle par le gouvernement pour l’exercice 2026. Et pour cause: avant le retour des vacances parlementaires, des pétitions visaient l’ensemble du Bureau de la chambre basse du Parlement. Au nombre de ces membres figurait la députée nationale élue du territoire d’Ango, dans le Bas-Uélé, Grâce Neema, questeure adjointe de la chambre basse du Parlement congolais. Il lui était reproché des manquements dans l’exercice de ses fonctions.
Rappelons que conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la questeure adjointe supervise les services chargés de la gestion du patrimoine de l’Assemblée nationale. Elle assure également la supervision du service des relations publiques, du protocole et des voyages. Depuis son élection à cette fonction, la brave dame s’acquitte de ses missions conformément aux dispositions de la Constitution et du règlement intérieur de la chambre basse du Parlement.
C’est ainsi que la plénière réunie le vendredi 26 septembre 2025, a suivi attentivement le rapport de la commission spéciale et temporaire, présidée par le député Peter Kazadi, concernant les moyens de défense présentés par la députée nationale Grâce Neema Paininye.
Au regard des explications fournies, des recommandations de cette commission spéciale, et tenant compte des dispositions du règlement intérieur de la chambre basse du Parlement et du droit parlementaire congolais, les députés qui ont voté par bulletin secret, ont lavé cette jeune femme de tout soupçon et l’ont maintenue à son poste.
La questeure adjointe peut donc, la paix dans l’âme, continuer à remplir comme par le passé, ses missions au sein du Bureau de l’Assemblée nationale, et de défendre l’intérêt de la nation comme elle l’a toujours fait. La vérité a triomphé !