Le journaliste Wilondja Mazambi Fiston assassiné dans la ville de Bukavu

La République Démocratique du Congo est de nouveau endeuillée par un drame qui frappe le monde des médias. En effet, Wilondja Mazambi Fiston, journaliste et membre actif du service de la centrale de monitoring des médias de l’Union nationale de la presse du Congo –UNPC-, a été assassiné dans des conditions atroces à Bukavu, une zone du territoire national actuellement sous occupation des rebelles de l’AFC/M23.

Dans un communiqué officiel publié le mardi, le Ministère de la Communication et Médias a exprimé la profonde consternation du gouvernement face à cet acte barbare. Le gouvernement congolais condamne avec la plus grande fermeté ce meurtre, survenu dans un climat de répression systématique contre la liberté de la presse dans les territoires sous contrôle des forces d’occupation.

Ce drame illustre la dégradation inquiétante des droits fondamentaux dans les zones concernées, où les journalistes sont devenus des cibles, victimes de menaces, d’enlèvements, voire d’exécutions. Les structures professionnelles, telles que les radios communautaires, les organes de surveillance ou les associations de journalistes, y subissent une restriction manifeste de leurs activités.

Le gouvernement a adressé ses condoléances émues à la famille du défunt ainsi qu’à l’ensemble de la corporation journalistique nationale. Il a également rappelé que tous les crimes commis sur le sol congolais, y compris dans les zones sous occupation, sont rigoureusement documentés, en vue de traduire leurs auteurs, co-auteurs et complices devant la justice.

Réaffirmant son engagement indéfectible en faveur de la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes, le gouvernement promet de restaurer l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national, afin que plus jamais de tels crimes ne restent impunis

Miroir Politique

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