Les ministres Kayikwamba et Muyaya Cibles d’une campagne de diabolisation du régime de Kigali 

L’accord signé le vendredi 28 juin 2025 à Washington entre la République démocratique du Congo et le Rwanda se concentre sur la paix dans l’Est de la RDC, et n’a rien de bradage de nos ressources ». Telle est la précision de taille donnée par la ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner.

S’exprimant ainsi à la télévision nationale, Thérèse Kayikwamba Wagner a mis un accent particulier sur le respect de cet accord pour une paix concrète dans la région telle que recommandée par le président américain, Donald Trump. 

« S’il y avait eu bradage, s’il s’agissait justement de vendre, comme certains le disent, nos ressources au prix de la paix, je pense que nous aurions commencé avec une séquence tout à fait différente. Nous aurions commencé justement à vendre, mais ce n’est pas ce que nous avons fait aujourd’hui », a souligné la ministre d’Etat.

A son avis, la RDC et le Rwanda ont signé un accord de paix censé mettre fin à un conflit vieux d’environ trois décennies.

Dans ce document, « il n’y a aucune provision sur les questions économiques, ou les questions des minerais stratégiques. Cet accord est très clair. Il prévoit justement la fondation pour un environnement propice dans lequel on peut aussi envisager un retour si vous voulez d’investisseurs ou on peut aussi envisager une économie plus dynamique», a-t-elle précisé.

Et la ministre d’Etat de ministre d’Etat de montrer les cinq axes principaux dudit accord, à savoir le respect de l’intégrité territoriale ; la cessation des hostilités; le désengagement; le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques ; et enfin la création d’un cadre d’intégration économique régional, dans lequel Kinshasa et Kigali s’accordent à lancer ou à renforcer leur coopération. 

A son tour, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a déclaré que l’accord RDC-Rwanda est le couronnement de beaucoup d’efforts. Cependant, il y a encore beaucoup à faire. Réagissant à partir d’Osaka au Japon au cours d’un briefing de presse, le porte-parole du gouvernement a salué cet accord qui, selon lui, ouvre la voie au retour d’une paix durable dans la région des Grands lac. 

Réagissant à la récente sortie médiatique du président rwandais, Paul Kagame, Patrick Muyaya a été formel : les mensonges répétés du chef de l’Etat rwandais sur la présence de ses troupes en RDC « commencent à toucher à leur fin ».

Car, une semaine seulement après la signature de l’accord de paix RDC-Rwanda à Washington, le président rwandais a critiqué ouvertement le régime de Kinshasa sur plusieurs dossiers et nié la présence de ses troupes sur le sol congolais.

Patrick Muyaya regrette que Paul Kagame cherche, à travers sa sortie médiatique, à détourner l’attention des Congolais qui attendent la mise en œuvre effective de l’accord de paix: « Ses mensonges répétés commencent à toucher à leur fin. Comment vous pouvez constamment nier les activités illicites dans l’Est de la RDC, alors que nous avons signé l’accord (de paix RDC-Rwanda, le 27 juin à Washington sous l’égide des Etats-Unis d’Amérique)? On ne peut pas signer l’accord lorsqu’on n’a pas été engagé dans un conflit», a-t-il dit.

Pour Muyaya, le chef de l’État rwandais n’a aucune leçon de démocratie à donner, a-t-il poursuivi,  tout comme son pays ne garantit pas la pluralité politique, ni la liberté médiatique, même pas le respect des droits de l’homme.

Le récent accord de paix signé à Washington le 27 juin 2025, sous l’égide des États-Unis, marque comme on le sait, une étape cruciale dans le processus de stabilisation de la région. Pour la première fois en trois décennies, la RDC a réussi à imposer sa voix sur la scène internationale, désarçonnant les tireurs de ficelles. Pour preuve : ce grand pas vers la victoire ne semble pas plaire à tous les complices des terroristes du M23/RDF/AFC.

Les deux ministres sont aujourd’hui dans le collimateur. Pourtant, son bilan parle de sa victoire diplomatique à l’Onu avec la résolution 2773, la signature de l’accord de paix de Washington, et la reconnaissance du président Tshisekedi en conseil des ministres. 

Porte-voix efficace du gouvernement, stratège en communication, Muyaya s’est distingué par l’expression « poison rwandais », une formule qui a réveillé la conscience collective sur l’agression que subit la RDC. Mais aujourd’hui, une rumeur grotesque, non fondée, circule dans des réseaux sociaux: le ministre aurait été chassé du conseil des ministres. Ce qui n’est pas le cas. C’est bien lui qui a tenu le traditionnel compte rendu du conseil de ministres.

Ceux qui luttent contre les artisans de la paix ne sont pas des opposants ; ils sont les agents d’un agenda étranger qui ne dit pas son nom. Ils vendent la nation pour quelques intérêts égoïstes, sapant les fondations d’un avenir plus prometteur pour la RDC.

Dans ce document, « il n’y a aucune provision sur les questions économiques, sur les questions des minerais stratégiques. Cet accord est très clair. Il prévoit justement la fondation pour un environnement propice dans lequel on peut aussi envisager un retour si vous voulez d’investisseurs ou on peut aussi envisager une économie plus dynamique ». 

Miroir Politique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *