Malgré le protocole d’accord conclu avec le député provincial Jean-Paul Elekola : Le suppléant André Balitebato Ngobé signe un scandale!

Le parti politique AFDC-A de Modeste Bahati interpellé

Pendant la campagne électorale, chaque candidat à la députation provinciale et nationale se dépense énormément en vue de s’attirer la confiance de la population. Et conformément à la loi électorale, le candidat est assisté de deux suppléants qui, en cas de victoire et de nomination dans une institution nationale ou provinciale, pourrait lui succéder dans l’organe délibérant. Il arrive évidemment qu’un arrangement se fasse dans ce sens entre le candidat et ses deux suppléants. 

Tel a été le cas de Jean-Paul Elekola. Elu député provincial de l’Equateur, ce dernier avait, pendant la campagne électorale, signé un protocole d’accord avec son suppléant André Balitebato Ngobé. Au terme de cet arrangement conclu le 31 mai 2025, celui-ci devait lui verser sur son émolument 50%, 10% au parti AFDC et lui-même devait empocher 40%. 

Malheureusement, à la suite des manœuvres orchestrées par certaines autorités provinciales, Jean-Paul Elekola et quelques-uns de ses collègues seront suspendus. Ils ne devaient donc pas siéger à l’Assemblée provinciale de l’Equateur. Mais, dans le souci de ne pas perdre ce siège gagné de haute lutte, et en attendant l’aboutissement des démarches entreprises au niveau des instances judiciaires à Kinshasa, le député Elekola demande à son suppléant qui siège à sa place, d’exécuter ce protocole d’accord. Ce à quoi le suppléant oppose un refus catégorique.

L’ombre du gouverneur Bobo Boloko ?

Les démarches donnent un résultat positif. Réhabilité par l’arrêt de la Cour constitutionnelle, Jean-Paul Elekola devait normalement reprendre son siège de député provincial. Mais, à ce jour, son suppléant qui raconte, à qui veut l’entendre, qu’il serait soutenu par le gouverneur Bobo Boloko, ne veut rien entendre. Il s’accroche au siège d’autrui. Comme pour dire que l’organe délibérant de l’Equateur défie la Cour constitutionnelle dont les arrêts sont pourtant opposables à tout le monde. 

Dès lors, puisque le suppléant André Balitebato Ngobé refuse d’obéir au président fédéral/Equateur de l’AFDC-A, il appartient à présent aux instances dirigeantes de cette formation politique de prendre des sanctions à l’encontre de ce membre du parti qui s’obstine à défier lui aussi le Conseil constitutionnel. Ce qui est une faute grave. En même temps, un appel pressant est lancé aux services de sécurité, et aux instances judiciaires basées à Mbandaka, de rappeler cet homme à l’ordre. Il y va de la crédibilité de nos institutions et de la qualité de ceux qui prétendent diriger ou parler au nom de la population. 

Miroir Politique 

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