La questeure adjointe de l’Assemblée nationale, Grâce Neema Paininye, a rehaussé de sa présence le jeudi 15 mai 2025, la journée africaine de la vaccination tenue à Sultani Hôtel, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.
Lors de ces assises, députés et sénateurs ont suffisamment été mobilisés pour un financement durable en vue d’un accès équitable à la vaccination de chaque enfant congolais.
De l’avis du Directeur du Programme élargi de vaccination -PEV/ RDC, l’objectif général de cette journée était d’obtenir un engagement politique ferme des deux chambres du Parlement pour le maintien de la ligne budgétaire, l’accroissement du taux de décaissement des fonds alloués et son ajustement dans les lignes prioritaires du budget de l’État.
Dans cet ordre d’idées, un panel composé du Directeur général du PEV/ RDC, des députés nationaux et sénateurs ainsi qu’une frange d’enfants reporters de l’UNICEF/ Kinshasa, a été mis sur pied. Ce, afin d’éclairer suffisamment, par séries de questions-réponses, l’assistance.
Produire nos propres vaccins
La jeune reporter, Consolation Ata, s’est demandé pourquoi la République démocratique du Congo ne produit pas son propre vaccin. En réponse à cette question, le Directeur général du PEV s’est appesanti sur le bien-fondé de cette innovation qui serait très bénéfique pour notre pays. Déplorant cette inefficacité, il a finalement décrié le fait que même pas un pour cent des pays africains ne produit le vaccin, si ce n’est le Burkina Faso.
Au nom du président de l’Assemblée nationale la questeure adjointe de la chambre basse du Parlement, Grâce Neema Paininye, a estimé prioritaire la prise en charge des enfants à travers le territoire national. Elle a interpellé les décideurs tant nationaux que provinciaux à mettre la main à la patte dans le but de sauver les vies des enfants congolais.