Après un tells de réflexion sur la problématique des naufrages en RDC, causant d’énormes pertes en vies humaines, chaque année sur les eaux Congolaises, Maître Marc EKILA LIKOMBO, Ministre d’Etat, Ministre de la Formation Professionnelle, ayant en charge la politique de Formation Professionnelle du gouvernement dans ses attributions ,apporte une solution immédiate qui peut tant soit peu, limiter l’affluence de ces drames. Il propose des formations et recyclage pour le personnel naviguant. Ce mardi 14 octobre 2025 il a échangé à ce sujet avec Gabicha BAKOMBE, Président de l’Union Congolaise des Armateurs des Baleinieres en Bois, UCAB. Ce dernier a reconnu la nécessité de former le personnel naviguant, car la majorité des commandants de ces baleinieres y compris leurs équipages ne sont pas formés dans ce domaine.
Pour y arriver, le Ministre d’Etat, EKILA entend collaborer avec le Ministère des Transports qui devra prendre le relais après Formation. Pour l’heure, le projet est à l’étape des principes en vue de sa faisabilité. L’UCAB va devoir sensibiliser ses membres sur l’ensemble du territoire national sur l’importance d’être formé. Faute de moyens, une banque de la place approchée par le Ministère de la Formation Professionnelle est prête à accompagner le gouvernement dans la faisabilité de ce projet. Le centre choisit et le seul capable de répondre au besoin est l’Ex École de Navigation de Kinshasa, aujourd’hui, Centre Régional de Formation en Navigation Intérieur, CRFNI, sous gestion de la Commission Internationale du Bassin Congo – Oubangui Sangha, CICOS.
Dans une même démarche, le Ministre d’Etat EKILA, a reçu, le patronnat Congolais par le biais de Didier MOKOMA, Président de la Commission Transports à la Fédération des Entreprises du Congo, FEC. Avec lui, outre le personnel naviguant, dans le cadre du lancement de la campagne sur la Valorisation des Acquis de l’Expérience, VAE, le recyclage des chauffeurs poids lourds est proposé. Il est question d’aboutir à la certification de leurs connaissances en conduite après jury, car beaucoup n’ont pas été formés dans ce métier