Aimé Sakombi Molendo, ministre des Ressources hydrauliques et de l’électricité, a ouvert le 24 septembre 2025 à Kinshasa, un atelier dédié au Programme de Développement Inga 3.
Cette rencontre qui est organisée par l’Agence pour le développement et la promotion du Projet Grand Inga -ADPI-RDC-, a rassemblé des ministres, des institutions publiques, des partenaires ainsi que des représentants de la société civile.
Dans son discours, le ministre a affirmé que ce projet qui figure parmi les priorités du président de la République, représente une occasion historique pour le développement du pays. Il l’a qualifié de programme énergétique d’envergure et de moteur de développement économique et social, tout en rassurant la société civile du Kongo-Central sur la prise en compte de ses préoccupations.
Cet atelier sur l’ouverture du programme de développement Inga 3 comporte des consultations locales initiées en juin 2025 pour impliquer les communautés et garantir que les projets apportent des avantages tangibles. La première phase de ce vaste projet, soutenue notamment par la Banque Mondiale et la Banque africaine de développement -BAD- vise à réaliser les études préliminaires à la construction de la centrale, et à soutenir le développement économique et l’accès à l’électricité dans la région.
Notons que Inga 3 est le projet initial (phase A) du Grand Inga, une centrale hydroélectrique de grande capacité qui vise à devenir la plus grande au monde. La première phase du programme, d’un coût de 250 millions de dollars, est dédiée à des actions concrètes, incluant des études pour la centrale, des infrastructures urbaines et de transport, et le développement du secteur privé.
Améliorer l’accès à l’électricité
Le projet a pour but final d’améliorer l’accès à l’électricité en République démocratique du Congo et dans d’autres pays d’Afrique centrale et australe. A ce sujet, des ateliers ont été organisés pour impliquer les autorités locales et les communautés, une approche saluée pour assurer la réussite et la transparence du programme, indique Albert Zeufack, de la Banque Mondiale.
La Banque Mondiale soutient activement le projet avec des crédits et un soutien à la structuration du projet, en collaboration avec le gouvernement congolais et d’autres partenaires.
La complexité du projet Inga 3 nécessite la collaboration étroite entre le gouvernement, les partenaires de développement, le secteur privé et la société civile.