Le travail n’a pas encore repris dans les deux chambres du Parlement depuis la rentrée parlementaire du mois de septembre 2025. Les pétitions initiées notamment par le député Crispin Bindule, et signées par plusieurs élus nationaux, risquent de chambouler la chambre basse de cette institution nationale.
Cependant, il apparait clairement que la pétition visant notamment la questeure adjointe de l’Assemblée nationale, Grâce Neema Paininye, élue du territoire d’Ango, dans le Bas-Uélé, est dénuée de tout fondement. C’est ce qui a été relevé par le député national Willy Mishiki, élu de la province du Sud-Kivu, qui dénonce avec force les dérives politiciennes ayant entaché la récente pétition portée à l’Assemblée nationale.
Il démontre, preuves à l’appui, l’innocence totale de la députée nationale Grâce Neema Paininye, en disant sans ambages qu’elle a été injustement pointée du doigt dans cette affaire.
Car, en sa qualité de questeure adjointe de l’Assemblée nationale, elle s’occupait exclusivement de la logistique, et n’a ni initié, ni manipulé politiquement le processus. Dès lors, cette pétition, bien que légalement fondée, a connu des dérives et récupérations politiques qui ne peuvent lui être imputées.
Les coups bas des caciques
Malheureusement, depuis l’élection de Grace Neema au siège de députée nationale et surtout sa présence au bureau de la chambre basse du Parlement, certains caciques supportent difficilement son ascension sur la scène politique. Le fait de la voir parler à haute voix des problèmes qui se posent dans le Bas-Uélé, en particulier, et dans la Grande Orientale, en général, ne fait pas du tout plaisir à des personnalités qui estiment que ce sont elles qui devraient se trouver à ce niveau, pas une jeune femme qui fait pourtant l’honneur du pays. Et surtout voir Grace Neema recevoir des personnalités étrangères, conduire des missions au niveau international, ou se ranger résolument derrière le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, leur cause des insomnies.
Ce sont sans doute ces raisons qui les poussent à chercher à l’écarter du bureau de l’Assemblée nationale. Le vœu des esprits bien-pensants est de voir la commission mise en place écarter purement et simplement la pétition visant la députée nationale Grâce Neema Paininye pour manque de fondement.