Pour avoir réclamé ses droits : Le député national Christophe Lofose Empangi a sacrifié son assistant parlementaire Guiylain Lilembe Boluwa

Avant d’aller plus loin, il sied de rappeler que le code de déontologie, adopté par le Bureau de l’Assemblée nationale, s’impose à l’ensemble des députés. Ce code repose sur les principes suivants : l’intérêt général, l’indépendance, l’objectivité, la responsabilité, la probité et l’exemplarité. Dès lors, un député ne peut être assujetti à des intérêts privés. La conduite du député est empreinte de bienveillance, de droiture, de convenance, de sagesse, d’honnêteté, de sincérité et de justice. 

 

Mais, au sein de l’Assemblée nationale, nombre de députés ont du mal à se conformer à ces principes de déontologie et de l’éthique. Habitué à travailler avec les membres de leurs familles qu’ils manipulent à leur guise, certains élus du peuple supportent difficilement la présence, à leur côté, d’un assistant parlementaire qu’ils n’ont pas choisi, surtout lorsque le premier suppléant remplace un député national nommé à d’autres fonctions, et qui avait emmené son assistant parlementaire.

On peut le dire aujourd’hui concernant le comportement qu’affiche le premier suppléant qui occupe le siège de député national en lieu et place de celui qui avait été valablement élu. En effet, depuis qu’il a remplacé à l’Assemblée nationale, Marc Ekila élevé au rang de ministre en charge de la formation professionnelle et métiers, Christophe Lofose Empangi, n’en fait qu’à sa tête. Il multiplie des scandales qui n’honorent pas du tout la personne qui lui a laissé le siège à la chambre basse du Parlement. 

L’on sait que pendant ses vacances parlementaires à Basankusu, il s’est moqué de la population, en érigeant un monument dédié aux perroquets. L’on se demande si c’est cette activité qu’il va mentionner dans son rapport parlementaire. Plus grave : il a abandonné en rentrant furtivement à Kinshasa, la famille à qui il avait promis une assistance financière pour l’inhumation d’un membre décédé.

Un autre scandale : renvoi de son assistant parlementaire sans raison

Dès son retour dans la capitale, il s’empresse d’adresser une lettre au président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, pour l’informer du renvoi de son assistant parlementaire, Lilembe Boluwa Guiylain. Au bas de sa lettre, il signe à la manière d’Olenghankoy, rien de moins. Mais, des sources proches de l’Assemblée nationale, l’on apprend que cet assistant n’aurait commis qu’une seule faute : réclamer son salaire confisqué par Christophe Lofose Empangi. Et l’assistant d’affirmer qu’il ne se laissera pas faire, qu’il va remuer ciel et terre pour rentrer dans ses droits. Voilà de quelle manière se comporte ce premier suppléant devenu député national comme s’il était seul maître à bord de son navire. Le territoire de Basanku, dans la province de l’Equateur, n’a pas la chance, pendant cette législature, d’être représenté à l’Assemblée nationale, par un député digne de ce nom. 

Miroir Politique

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