Dans une démarche visionnaire et profondément attachée à l’avenir écologique de sa province, le gouverneur Lendongolia Lebabonga a conduit une délégation provinciale de la Tshopo, composée de députés nationaux et de sénateurs originaires, à une audience auprès de la ministre d’État en charge de l’Environnement et du Développement durable, Ève Bazaiba Masudi. Cette rencontre s’est déroulée dans les bureaux du ministère à Kinshasa.
Au cœur des échanges, il a principalement été question de la stratégie de commercialisation des crédits carbone issus des forêts de la Tshopo, et de la sensibilisation à la conservation de l’environnement. Lors de cette réunion, le chef de l’exécutif provincial de la Tshopo a plaidé pour un modèle de gestion forestière équitable, centré sur les intérêts des communautés locales.
Pour lui, il est impératif que les populations riveraines, souvent premières gardiennes des ressources naturelles, bénéficient directement des revenus générés par le marché carbone.
Une contrepartie économique concrète
A l’en croire, il est temps que les efforts de conservation déployés par des provinces comme la Tshopo trouvent une contrepartie économique concrète, conformément au principe du pollueur-payeur. Il a rappelé que les forêts congolaises, notamment celles de la Tshopo, jouent un rôle crucial dans la séquestration du carbone à l’échelle mondiale.
« Lorsque nous préservons nos forêts, nous contribuons à la survie de la planète. Il est donc juste que ceux qui polluent paient, car cela se calcule sur la base du carbone séquestré par nos écosystèmes forestiers », a-t-il martelé.
La rencontre a également permis d’examiner les voies et moyens d’accompagner les populations locales à travers une foresterie communautaire dynamique, tout en intensifiant les campagnes de sensibilisation dans les zones rurales. L’objectif est d’encourager l’adhésion des communautés aux efforts de conservation, de lutte contre la déforestation et de préservation des ressources naturelles.
Le Gouverneur Lendongolia Lebabonga a mis un accent particulier sur le fait que la protection de l’environnement constitue une question de survie pour les populations locales.
Car, sensibiliser nos communautés, c’est leur faire comprendre que la sauvegarde de nos forêts et la lutte contre la pollution sont essentielles pour leur avenir. L’eau, la terre, l’air, tout est lié à la vie.
Notons que cette rencontre de haut niveau est intervenue dans un contexte où la République démocratique du Congo, détentrice de la deuxième plus grande forêt tropicale du monde, cherche à concilier valorisation écologique et retombées économiques durables au profit de sa population.
Par sa vision claire, son leadership engagé et son amour indéfectible pour la Tshopo, le chef de l’administration provinciale se pose ainsi comme une figure incontournable de la diplomatie environnementale congolaise. Sa détermination à faire entendre la voix des provinces forestières illustre une gouvernance moderne, tournée vers la durabilité, l’équité et la justice climatique.