Une maladie inconnue s’est manifestée dans le village Bomate situé à 25 Km du territoire de Basankusu. Celle-ci se manifeste par la fièvre, les maux de tête, les douleurs articulaires généralisées ou lombalgie, ainsi que les coliques abdominales.
À ce jour, on dénombre plus de 36 cas de décès notifiés par la zone de santé de Basankusu sur la période allant du 3 au 9 février 2025 contre plus de 50 morts selon la population locale, ce dans cette localité qui ne compte qu’environ 5.000habitants .
Selon le médecin chef de zone de Basankusu, la situation sanitaire demeure alarmante et très préoccupante. Plus de 2000 personnes ont fui leur village pour trouver refuge dans la cité de Basankusu et d’autres dans les villages environnants. 13 échantillons sont déjà réceptionnés pour analyse à l’INRB depuis le 11 février 2025.
Dans le cadre de la lutte contre cette maladie, l’Organisation mondiale de la santé –OMS- et les équipes de la zone de santé de Basankusu, se sont déployées sur place en ment plusieurs activités. Il s’agit notamment des investigations des cas dans les établissements des soins et la communauté, la sensibilisation des ménages sur les mesures préventives et l’orientation vers les ESS, le prélèvement des échantillons auprès des cas actifs par l’Organisation mondiale de la santé dans la zone de santé de Basankusu, et l’examen de ces échantillons du 9 au 26 février 2025 à l’hôpital générale de référence et dans les villages Lisafa, Ekoto, Isampoka, et Bokakata.
Par ailleurs, pendant cette période, d’importantes activités ont été menées, notamment la tenue des réunions avec la coordination de la zone de santé et l’administrateur du territoire, et l’autorité judiciaire autour des cas de décès associés à l’intoxication dans le village Bomate, l’entretien avec les responsables de l’église ECR sur les modalités de prélèvement des malades hébergés sur place.
Il est question de prendre des mesures qui s’imposent pour déterminer l’origine exacte de cette maladie et la prise des mesures préventives destinées à préserver la santé de la population.
Miroir Politique