Dans la journée du 17 février 2025, le ministre national en charge de la formation professionnelle et métiers, Marc Ekila, a eu des échanges avec Jacques Kyabula, gouverneur de la province du Haut-Katanga. Ces échanges, a-t-on indiqué, s’inscrivent dans le cadre d’un programme visant à transformer le secteur de la formation professionnelle dans cette province.
Au cours de leur rencontre, le ministre Marc Ekila a présenté les grandes lignes de la vision de son ministère, axées principalement sur l’établissement de centres de formation professionnelle de qualité à travers le territoire national. Cette initiative répond à un besoin pressant: celui de former des jeunes qualifiés capables de s’insérer efficacement dans le marché du travail.

C’est ainsi que les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour des défis actuels, notamment le chômage des jeunes et la nécessité d’adapter les programmes de formation aux réalités économiques locales.
A ce sujet, le gouverneur Kyabula a exprimé son soutien à cette vision, soulignant que le développement des compétences est crucial pour stimuler l’économie provinciale. Il a également mentionné l’importance de l’engagement des entreprises locales dans ce projet, afin d’assurer une adéquation entre les formations proposées et les besoins du marché.
Mise en place d’une étude approfondie
Àu terme de cette rencontre, le ministre Marc Ekila a partagé son optimisme concernant l’avenir de la formation professionnelle dans le Haut-Katanga. Il a annoncé la mise en place d’une étude approfondie pour identifier les secteurs prioritaires et les compétences recherchées. Ce processus permettra de concevoir des programmes adaptés et d’attirer des investissements dans les infrastructures nécessaires.
La visite du ministre Ekila dans le Haut Katanga marque un tournant décisif pour la formation professionnelle dans cette province. Les attentes sont élevées, et la collaboration entre le ministère et le gouvernorat pourrait ouvrir la voie à des opportunités pour les jeunes du Haut-Katanga. Les deux autorités partagent désormais une ambition commune: faire de la formation professionnelle un levier de développement durable pour la province.
Miroir Politique