Suite à l’agitation des agents de l’Onatra/Matadi : Le DG Martin Lukusa se félicite de l’appui de l’ensemble du personnel de l’entreprise

Depuis qu’il est à la tête du comité de gestion de l’Office national des transports -ONATRA-, le Directeur général Martin Lukusa s’est fixé comme vision : la bonne gouvernance en vue du redressement de cette entreprise publique. Accompagné par l’Inspection générale des finances, il met tout en œuvre pour relancer le travail dans tous les départements techniques, dans le but de générer des recettes devant permettre de faire face aux besoins du personnel, et du renouvellement de l’outil de travail. Les résultats sont là, palpables, que nul ne peut mettre en doute.

Grâce à son plan managérial axé sur les résultats, l’Onatra est en train de renaître des cendres. Il est en passe de reprendre sa place de pilier stratégique de l’économie congolaise. 

A y regarder de plus près, l’on constate très vite que certains agents qui s’agitent ici et là, ne sont tout simplement pas au fait des réalités. Ils sont manipulés par des opérateurs économiques qui refusent de travailler en toute transparence avec l’Onatra.  

Des agents manipulés

Pourtant, l’on se rappelle qu’il y a quelques semaines, les délégués de Matadi avaient déclenché un arrêt de travail contre MCTC et les vidéos circulent encore dans les réseaux.

Quelques jours après, ces mêmes délégués sont venus à Kinshasa participer à une réunion avec leurs camarades convoquée par la ministre du portefeuille. N’ayant pas épuisé toutes les matières, ces délégués de Matadi, sont rentrés nuitamment dans leur fief laissant ceux de Kinshasa poursuivre les pourparlers, en violation de la durée de la mission fixée à 4 jours.

Arrivés à Matadi, ils ont demandé aux agents de reprendre le travail alors qu’aucune solution n’a été trouvée. Subitement et contre toute attente, les délégués de Matadi, par leur lettre du 08/10/2025 lanceront un ultimatum de 72 heures à la Direction générale lui demandant d’annuler les contrats MCTC et DP World, de récupérer tous les espaces, de payer 5 mois de salaires et de régulariser la situation des cotisations sociales à la CNSS, alors que toutes ces revendications font partie du cahier de charges de l’Intersyndicale.

Dans la foulée, l’Intersyndicale, par sa lettre du même jour adressée au gouvernement, avait projeté un sit-in devant la Primature le 15 octobre 2025.

Au regard de ce qui précède, l’on constate que les délégués de Matadi ne disent pas la vérité à leurs affiliés car on ne peut pas comprendre leur adresse à la Direction générale sans passer par le Bureau National, d’une part.

D’autre part, l’on ne peut s’expliquer que les délégués syndicaux de Matadi s’en prennent à la Direction générale et épargnent MCTC, qui est à la base des désordres observés au port de Matadi.

Pour toutes ces raisons, l’ensemble des agents de l’Onatra fustigent le comportement de ceux de Matadi, d’autant plus qu’hormis l’implication du gouvernement, la Direction générale met les bouchées doubles pour relancer les activités portuaires, ferroviaires et fluviales de l’entreprise conformément à la vision du chef de l’État.

Il ne peut dès lors pas être question de faire partir un manager, Martin Lukusa, qui est à la base de la paix sociale et de la relance du travail dans cette entreprise publique qui vient de loin.

Miroir Politique

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