Comme on le constate ces derniers mois, l’Union pour la démocratie et le progrès social –UDPS- navigue sur des eaux troubles. Des secousses sont ressenties un peu partout. Tel est notamment le cas de la fédération de l’UDPS/Basankusu où le président en place, Eta Lomboto, risque de tomber victime d’un coup fourré qui serait en préparation par le sénateur Jean-Paul Bofili et ses hommes.
En effet, en prévision des élections de 2028, ce sénateur ferait tout pour mettre de côté le président fédéral et placer un homme de son obédience, prêt à lui obéir au moindre mouvement de l’œil et du doigt. De cette manière, ils pourraient facilement aligner des candidats de son choix à tous les niveaux des législatives. Parmi les probables candidats que le sénateur Bofili tient à placer en première ligne, des sources dignes de foi citeraient Carole Liyongo.
Pourtant, c’est grâce aux efforts inlassables du président fédéral que le parti présidentiel est parvenu à avoir une base solide dans le territoire de Basankusu. Il est dès anormal qu’au moment où l’ensemble de formations politiques s’emploient à consolider leurs bases en fonctions d’importants enjeux politiques qui s’annoncent à l’horizon, que le parti présidentiel soit bousculé, à Basankusu, par ce sénateur qui n’a jamais supporté la confiance dont le président fédéral Eta Lomboto jouit auprès des populations de cette partie de la province de l’Equateur.
C’est ici le lieu d’interpeller le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, de tout faire pour cesser de mettre mal à l’aise des cadres du parti qui se sacrifient corps et âme pour la survie de cette formation politique. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition avec moult détails.