Violations des droits humains au Nord et Sud-Kivu : Patrick Muyaya a échangé avec Marlene Urscheler de l’ONU 

Le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, a échangé le mercredi 21 mai 2025, avec Marlene Urscheler, coordinatrice de la Mission d’établissement des faits du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Celle-ci est chargée de mener des enquêtes sur la situation dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

« Nous avons justement échangé sur les Kivu. Nous avons dialogué sur cette crise, sur la situation à l’Est du pays. Nous allons nous concentrer sur les derniers mois, mais bien sûr, il y a beaucoup d’autres éléments qu’il faut également prendre en compte », a confié Urscheler au terme de cette rencontre.

Et d’ajouter: »Nous menons des investigations de manière impartiale sur les violations des droits de l’homme. Le rapport sera présenté en septembre prochain devant le Conseil des droits de l’homme. »

De son côté, le ministre Patrick Muyaya a souligné la nécessité de garantir à tous les Congolais victimes de différentes violations une véritable justice, et a réaffirmé à son hôte l’attachement du gouvernement à cet idéal.

Soulignons que cette mission d’établissement des faits s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution A/HRC/RES/S-37/1 du Conseil des droits de l’homme adoptée le 7 février 2025 lors de sa session extraordinaire. Par cette résolution, le Conseil a demandé au Haut-Commissaire de mettre en place, en urgence, une mission d’établissement des faits, chargée de produire un rapport couvrant les événements survenus entre janvier 2022 et la date de présentation du rapport complet.

À ce niveau, les investigations sont toujours en cours, dès lors, il est prématuré de se prononcer sur le fond du dossier. Il convient de noter que, pour des raisons de sécurité, la mission ne s’est pas encore rendue dans l’Est du pays. Toutefois, elle s’est déjà déployée dans certains pays frontaliers, où des victimes se sont réfugiées, et prévoit de poursuivre ses travaux dans d’autres régions de la République démocratique du Congo proches de la zone d’enquête.

Dans la foulée, la délégation a rencontré des représentants de la société civile, d’autres autorités nationales, ainsi que des membres des Nations Unies et de la Monusco.

Miroir Politique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *