La questeure adjointe de l’Assemblée nationale, Grâce Neema Paininye, s’est entretenue le jeudi 15 mai 2025, dans son cabinet de travail avec le Coordonnateur national de l’Ong AWF, Antoine Tabisenga, spécialisé dans la conservation des aires protégées en République démocratique du Congo qui travaille en partenariat avec l’ICCN et Lomako.
Àu terme des échanges, le coordonnateur national de cette organisation non gouvernementale spécialisée dans la conservation des aires protégées en République démocratique du Congo, a déclaré qu’il existe beaucoup de défis sur terrain, des aires protégées menacées. Pour cela, il a sollicité l’implication du gouvernement et de la suesteure adjointe de l’Assemblée nationale sur les aires protégées dans la Grande orientale.
« Je suis venu voir la questeure adjointe pour deux choses: premièrement, comme il n’est jamais tard pour bien faire, pour présenter mes félicitations pour son élection comme questeur adjoint de l’Assemblée nationale. Évidemment, échanger sur ce que nous sommes en train de faire sur terrain dans les aires protégées et aussi les défis que nous rencontrons pour demander la main du gouvernement. Mais aussi, de l’autorité budgétaire qui est l’Assemblée nationale, afin de nous accompagner pour la mise en œuvre de certaines activités que nous ne pouvons pas faire avec les financements que nous avons », a déclaré Antoine Tabisenga.
La questeure adjointe très réceptive à ce plaidoyer
Et d’ajouter: « Comme par exemple pour la province du Bas-Uélé, nous sommes vraiment enclavés, il faut faciliter l’accès aux marchés des produits agricoles et l’accessibilité aux sites, les routes que nous avons, ne nous facilitent pas. Il faudrait que l’autorité budgétaire puisse voir comment réfléchir sur le budget alloué dans notre secteur. Et nous avons des questions qui nécessitent l’accompagnement de l’autorité budgétaire et la politique nationale. Comme la questeure adjointe est une des icônes de l’espace Grand Oriental, qu’elle fasse des plaidoyers en notre faveur », a martelé le numéro un de AWF.
Antoine Tabisenga a également demandé le plaidoyer de l’élue d’Ango pour que la commission Environnement de l’Assemblée Nationale se saisisse de ce dossier.
« C’était aussi une façon de demander comment nous pourrions rencontrer la commission environnement et effets naturels de l’Assemblée nationale de voir comment on peut apporter beaucoup d’éléments pour aider quand on prépare le budget mais aussi dans les lois futures. », a-t-il souligné.
Ce dernier s’est dit être touché et motivé par tout ce que faut la questeure adjointe, surtout le projet de chemin de fer des Uélé qu’elle suit de très près, car sans ce chemin de fer, le Bas et Haut-Uélé ne vaudraient pas de provinces. Un projet excellent bien qu’il va demander beaucoup du temps.
« Mais dans l’entre-temps qu’on fasse ce qui est possible. C’est arranger les routes, les ports pour que les produits quittent bien Kinshasa via Kisangani », a-t-il conclu